Sujets abordés par Uli Windisch:
- Les conséquences de l'acceptation de justesse de la Loi sur la Radio-Télévision
- La transparence dans l'utilisation des fonds publics
- La partialité du service public et l'émergence de la ré-information
- Le mécontentement populaire face au sans-gêne des "élites médiatiques" (jusqu'à l'utilisation politicienne du service public)
- Le besoin d'un changement radical dans le service public: Roger de Weck a-t-il encore une légitimité?
propos recueillis le 17 juin 2015
Je suis 100% d’accord avec M. Windisch. Cela étant dit, si c’est pour avoir des TV privées telles que « La Tele » qui, chaque fois que je tombe dessus, fait une promotion hystérique de l’immigration/invasion. Un jour, c’est une émission présentée par un Kosovar qui nous explique à quel point c’est une richesse d’être envahi de musulmans. Un autre jour, c’est un débat mettant en présence deux personnes d’extrême gauche et un journaliste de gauche (pléonasme), le présentateur étant d’origine iranienne et ne cachant pas ses opinions multiculturalistes. Dolivo – qui ne représente qu’une toute petite partie de la population – peut s’exprimer pendant de longues minutes sans qu’aucune contradiction ne lui soit apportée. Cette télé privée là, NON MERCI !
La SSR et la FIFA sont deux institutions gangrénées. Les chinois disent: le poisson commence à pourrir par la tête ! De Weck comme Blatter c’est un coup de pied au bon endroit !!
Merci de cet éclairage plein de bon sens. En effet, il est temps que la direction SSR sorte du tunnel socialiste pour enfin élargir son champ de vision, pour au moins faire semblant de produire un peu de service public en plus de l’ « inforoute ».
L’idée de rendre obligatoire la publication du coût par minute de chaque émission est excellente. A ce chiffre devrait être ajouté la proportion prise en charge par la redevance. Ce signal porterait un message immédiat, lisible instantanément par chaque auditeur/téléspectateur.
Il est également intéressant qu’après des semaines entières d’endoctrinement en continu en faveur de cette révision LRTV, la loi soit acceptée par une marge aussi infime. La machine propagandiste de la SSR est asthénique semble-t-il. Quelque dizaines de millions supplémentaires devraient suffire à lui redonner de l’aplomb.
Après la visite à Bruxelles de Mme Sommaruga, la SSR s’est avec enthousiasme chargée de claironner le besoin de revoter le 9 février 2014, un des arguments étant la faible marge de l’acceptation de l’initiative.
Si 0.3% est une marge trop mince, que dire de 0.08% ? La SSR se garde bien de prôner le revote de cette initiative…
Si le 9 février doit être revoté, alors la LRTV du 14 juin doit repasser par les urnes également.
A moins que le conseil fédéral et les politiques Suisses admettent qu’un oui, même un peu fluet, est un oui tout de même.