Actualités. Commentaires Express UW (II)

Uli Windisch
Rédacteur en chef

Islam totalitaire ? ONU socialiste ? La droite pour l’adoption homosexuelle, Retrait de la Suisse de l’UE

 

-Le Haut-commissaire de l’ONU aux réfugiés, Filippo Grandi, socialiste, inquiet du « climat de xénophobie » en Europe (communiqué diffusé largement, internationalement, voir par ex atlasinfo.fr, le 19 .6. 2016, voir ci-dessous)

Voilà le genre de préoccupation de l’ONU au moment où le terrorisme islamiste sévit de manière massive en Europe avec une barbarie et une cruauté sans nom et commet des tueries de masse.

On est frappé aussi par les titres toujours ronflants de ces personnes (« Haut-commissaire »), alors que tout laisse à penser qu’ils ont été, en nombre, formés dans des filière universitaires de sciences sociales  politiquement correctes et bien-pensantes. Ils semblent complètement coupés des réalités vécues par les populations concernées au premier chef et qui sont de manière scandaleuse accusées, méprisées et traitées de « xénophobes ».

Un autre commissaire très spécial de l’ONU, sur le racisme cette fois, Doudou Diène, était venu en Suisse il y a quelques années faire une enquête de 2-3 jours, en consultant surtout quelques organisations antiracistes, pour se dire publiquement très inquiet de la vague de racisme qui montait en Suisse ;  nos autorités fédérales, culpabilisées et soumises, s’étaient empressées de montrer concrètement tout ce que la Suisse faisait déjà en la matière et promettaient de nouveaux efforts. Voir ici, ici .

Quelle est la légitimité de ces acteurs à la portée mondiale ? Quels sont les critères de nomination ? On rappellera que c’est encore un socialiste, Antonio Guterres, qui est pour l’instant le mieux placé pour devenir le prochain secrétaire général de l’ONU.

Il est certain que ces acteurs sont assurés de faire contre-effet, à savoir de braquer et de scandaliser les populations concernées vilipendées comme de vulgaires coupables, voire comme des criminels.

Sans gêne aucune, convaincu de détenir la vérité absolue, ce « Haut commissaire », non pas du peuple mais de l’ONU, a développé son acte d’accusation public à portée mondiale en sermonnant également les hommes politiques, qui devraient montrer que l’immigration contribue au développement de nos sociétés et ne constitue pas un danger… Il parle évidemment toujours de « réfugiés » et jamais de migrants et de tout ce que charrie comme clandestins et criminels cette invasion de migrants.

Tous les éléments du discours humanitaire et droit-de-l’hommiste unilatéral  y sont. Avec les accusations habituelles du manque de solidarité et bien sûr donc de xénophobie ; étrangement le terme de racisme manque à l’appel. Voir sa harangue complète ici : https://francais.rt.com/international/22365-haut-commissaire-lonu-pour-refugies

Bien sûr que quasiment tout homme et toute société européenne et de culture humaniste  est susceptible de soutenir une part des vrais réfugiés dans le besoin et réellement menacés mais quand ce genre de commissaires comprendront-ils qu’avec leurs discours accusateurs et souvent mensongers, ils créent des effets pervers, contraires à ceux désirés, et ternissent l’image des organisations qu’ils sont censés représenter ?

 

-Les élèves musulmans qui refusent de serrer la main des enseignants : acte isolé ou signe d’un système idéologico-religieux totalitaire sous-jacent ?

Davantage que la provocation en elle-même que constitue ce refus de se plier à nos coutumes, c’est le fait qu’un tel refus puisse être accepté par des responsables scolaires et que cela donne lieu à débat et confrontation et offre finalement de la visibilité à ces refus, refus qui vont bien sûr, à leur tour donner des idées à d’autres élèves voyant que notre société se soumet au non-respect de nos valeurs les plus essentielles, c’est cela qui pose problème.

Les protestations dans la population deviennent enfin massives ; c’est là l’autre versant du problème, le côté rassurant.

Des questions plus fondamentales surgissent ainsi à propos de l’islam. En premier lieu : son incompatibilité totale avec notre culture, sauf évidemment pour les derniers défenseurs d’un multiculturalisme dont les effets catastrophiques, après une longue phase d’euphorie, apparaissent de manière massive et cela dans tous les pays ayant voulu imposer naïvement ce modèle de société sans réfléchir à ses effets ;  l’inéluctabilité de la croyance idéologique prenant, chez certains, on le sait depuis le temps, le pas sur le Réel.

Sauf que le Réel finit toujours par s’imposer et contredire les croyances idéologiques les plus folles.

Une des questions les plus intéressantes et fondamentale qui est posée explicitement maintenant est celle, classique, qui montre que l’islam est bien plus qu’une religion, un système idéologique total, totalitaire, puisque l’islam veut régenter tous les aspects de la vie quotidienne des individus et de la société. Plus grave encore, l’islam veut, doit, par sa nature même, l’imposer partout, si nécessaire  par la force, la violence, le crime et la terreur la plus barbare. Bien sûr on rétorquera que cela était dit dans des textes anciens mais que cela n’a plus aucune valeur aujourd’hui et que, ne riez pas, l’islam est par définition, uniquement une religion, et une religion de paix et d’amour…

Oui le refus de serrer la main, à une femme par exemple, n’est pas anecdotique mais un symbole, un révélateur fort de ce système idéologique totalitaire et il doit être compris comme tel. Accepter de tels refus c’est se préparer à accepter d’autres comportements symboliques faisant partie de ce système idéologico-religieux totalitaire, en attendant, par de nouveaux renoncements de notre part, à accepter non plus de simples différences culturelles « enrichissantes » en vertu du fameux « vivre ensemble », mais le système idéologique de l’islam dans son ensemble.

C’est cela qu’il faut absolument comprendre : vous donnez la main, on vous prendra le bras et ainsi de suite… Le résultat : l’acceptation d’un système qui comprend notre autodestruction.

Pédagogiquement, la comparaison de ce système idéologique total, totalitaire, avec les autres idéologies totalitaires comme le communisme, le fascisme, le nazisme, etc., n’est alors nullement exagéré mais fait simplement mieux ressortir la menace de toute idéologie totalitaire, islam compris.

C’est sans doute pour cela que ce parallèle est de plus en plus avancé par de nombreux auteurs, étant donné que les dénonciations de revendications particulières et sectorielles ne suffisent pas à faire comprendre la menace mortelle pour nos valeurs et notre civilisation.

La comparaison avec le nazisme est de plus en plus usitée, cela d’autant plus que l’on sait le soutien réciproque de ces deux idéologies totalitaires au temps du nazisme.

Certains ont été jusqu’à filer cette métaphore idéologique :

Imaginez que l’on accorde aujourd’hui les mêmes « accommodements raisonnables » à des mouvements nazis comme on est en train de le faire pour l’islam ?

On aurait alors des écoles nazies, des temples fascistes, subventionnés en plus par nos municipalités, des prêcheurs nazis, certains nous traitant de porcs et prétendant auprès de leurs jeunes qu’ils deviendront des porcs s’ils mangent du porc comme nous, etc., etc.

Il est évident aussi que l’attitude de l’islam envers les non-musulmans, chrétiens, etc., relève du pire racisme.

La liste serait trop longue si l’on voulait établir systématiquement des parallèles. Mais quelques exemples devraient suffire pour enfin comprendre de quoi il en retourne si l’on cède de manière naïve (nous sommes en effet perçus comme de grands naïfs faciles à abuser avec un peu d’insistance), au nom de la  tolérance, de la promotion de la diversité culturelle, ou encore plus naïvement  avec l’octroi « d’accommodements raisonnables ». Où est le raisonnable ? Et si les accommodements n’étaient que des soumissions ?

Il faut cependant être très clair : il serait absurde de prétendre que cela revient à dire qu’en chaque musulman sommeille un nazi, un fascistes, un totalitaire. Ce serait  totalement absurde et faux. Simplement, ce que les propos ci-dessus veulent signifier c’est que structurellement et à long terme l’islam comporte en lui-même de manière consubstantielle, potentielle, les composantes d’un régime totalitaire, et cela pour des raisons connues : démographiques, de natalité, de non assimilation, etc. Le meilleur exemple pour illustrer cette potentialité, déjà devenue réalité, est celui de l’Indonésie devenue le plus grand pays musulman alors qu’il y a deux siècles l’islam n’y était qu’à peine présent. Voir notre article plus développé, ici

En bref, sous-jacent  au refus de donner la main, il y a en marche et en guerre souterraine un système idéologico-religieux total, totalitaire qui ne dit pas son nom, jusqu’au jour où il réussira à s’imposer par petites touches et par la suite, si nécessaire, par la force, et non pas par une soumission inéluctable, acceptée, et finalement agréable comme le prédit tel écrivain sous forme imagée et ludique.

Mais le Réel n’est pas une métaphore! Il est temps de le comprendre et d’en tirer les conséquences.

 

-La « famille » au menu des politiques

Dans les récents débats du Parlement suisse même la droite traditionnelle (PDC+PLR) a accepté d’adoption pour les couples homosexuels. Cela au nom du fait que « les mentalités ont évolué ».

Seule une grande majorité de l’UDC et quelques PDC isolés étaient opposés à l’adoption par les couples homosexuels.

Un UDC a aussi fait remarquer que lors de la votation sur le partenariat enregistré , les partisans  avaient promis qu’ils ne toucheraient pas  au droit d’adoption.

Une Verte, en fait plus Rouge que Verte, a même tenu a rappeler que « le mariage n’était plus un gage de stabilité !»(les propos ci-dessus sont un condensé adapté d’un article du Temps  de Magalie Goumaz,30 .5.2016).

Autant détruire définitivement cette institution fondatrice de nos sociétés. Le plus terrible : le ralliement de la droite traditionnelle, PDC , compris, sauf rares exceptions.

A ce PDC, qui se dit néanmoins le Parti de la famille, certains politologues recommandent même de ne pas trop miser sur la famille car celle-ci ne serait pas considéré comme un des thèmes importants selon certaines « études »effectuées en mai 2016.

Donc, si l’on comprend bien ces grands spécialistes des sciences sociales, les partis politiques, plutôt que de défendre certaines valeurs fortes devraient s’orienter en fonction du vent de la bien-pensance dominante. En plus il y aurait un risque politique important avec le thème de la famille : suivant que l’on soutient la famille traditionnelle ou la famille moderne, on peut perdre l’autre camp ! (  source: « Constitution : le PDC veut un article sur la religion », Le Matin, 24.7.2016, voir l’article complet, ici)

Quelle image donne-t-on de la famille, des partis politiques traditionnels et de la politique en général, à partir de telles discussions ? Une très large majorité du grand public aimerait certainement voir un peu mieux défendu notre modèle de société, attaqué comme jamais.

Retrait de la Suisse de sa demande d’adhésion à l’UE

Le Parlement a exigé du Gouvernement qu’il retire officiellement sa demande d’adhésion à l’UE, demande qui date de 1992.

Relevons simplement que bien des acteurs politiques et médiatiques ont tenu à souligner que cette exigence de retrait n’avait pas une grande importance puisqu’il n’était plus question d’une telle adhésion (rappelons toutefois que les socialistes sont toujours massivement pour une telle adhésion, même si c’est « pour plus tard »).

En réalité, un tel acte est hautement symbolique même si il ne vient que d’un petit pays comme la Suisse, car il s’ajoute à toutes les critiques de cette UE non démocratique, technocratique et pour le moins autoritaire. Cela d’autant plus que cet acte de retrait officiel a été suivi par le Brexit deux semaines plus tard !

Le fait de vouloir minimiser ce retrait officiel doit certainement être vu comme ayant été effectué à contrecœur par un grand nombre d’acteurs politiques et autres, bien au-delà des socialistes,  acteurs  qui continuent sans doute de rêver de pouvoir enfin être présent, malgré tout, au milieu de ce monstre politico-bureaucratique qui prend pourtant l’eau de toute part.

Que ce serait beau et prestigieux d’être à Bruxelles plutôt que simplement à Berne ! Même soumis, comme déjà maintenant en étant pourtant non-membre de l’UE, et minorisé comme jamais, car croire que le simple fait d’être présent pour « participer aux décisions » plutôt que de les subir, constitue une autre illusion de politiciens hors sol.

Uli Windisch, 26 juillet 2016

 

 

 

 

 

 

5 commentaires

  1. Posté par Dé Gage le

    Et ben moi je me réjouis des inepties gerbées par ces Hauts-Commissaires (hauts par le salaire plutôt que la vision politique). Ils parviennent à radicaliser même les modérés, ce que les véritables extrémistes n’ont jamais réussi à faire! Au final, leur seule raison d’exister et de se maintenir au pouvoir se résume au spectre de l’extrême-droite (soit environ 80% du peuple selon eux) qu’ils ont créé, et qui, comme chacun le sait, se dégonfle au fur et à mesure des événements. La plupart des gens se rendent compte qu’actuellement, les seuls extrémistes sont la CEDH, les salafo-socialistes, et les Sommaruga, Levrat, Cesla, Ada, Merkel et compagnie.

  2. Posté par Alain H. le

    Petites nouvelles de France :
    « On comprend mieux pourquoi le gouvernement et la Presse musellent cette information

    Intitulée « . Sondage caché », car , c’ est une véritable bombe a retardement !

    La publication des résultats de l’enquête annuelle publiée chaque année dans le Monde,menée par l’institut Opinionway et le Centre de Recherche Politique de Sciences Po,intitulé « Baromètre de la confiance politique ». C’est la 5e édition mais, pour la première fois cette année, le 13 janvier, la presse n’a dévoilée que 41 pages sur 84. Cela a mis la puce à l’oreille de Valeurs actuelles qui s’est demandé ce qu’on voulait nous cacher,et s’est procuré les résultats de l’enquête, qu’elle publie dans son n° 4026.

    Les résultats sont stupéfiants, c’est un véritable séisme politique !!!.

    En voici le résumé fidèle :

    1. 75% des Français ne font plus confiance à l’État, ni à la république.

    2. 88% rejettent catégoriquement les partis politiques.

    3. 87% jugent que Hollande n’a pas l’étoffe d’un président, ça c’est moins étonnant.

    4. 61% sont prêts à manifester, alors qu’ils n’étaient que 30% en 2010

    5. 71% ne font plus confiance aux syndicats.

    Mais la stupeur :

    1. 50% ne croient plus à la démocratie et souhaitent avoir à la tête du pays un homme fort(ou une femme) qui n’a pas à se préoccuper du parlement ni des élections.

    Traduction en clair : un roi ou un dictateur, ou du moins un pouvoir personnel fort ?

    2 . 12% souhaitent même que l’armée dirige le pays !C’est du jamais vu depuis 200 ans et ça montre la crise où ces gouvernements d’ énarques coupés des réalités du pays, et d’hommes politiques profiteurs de droite ou de gauche ont plongé le pays.

    Sans surprise :

    1. 30% placent Sarkozy en tête,

    2. 36% Marine Le Pen, les autres hommes politiques de tous bords sont très loin derrière.

    3. 67% pensent qu’il y a trop d’immigrés en France,

    4. 50% sont pour le rétablissement de la peine de mort (ils n’étaient que 35% en 2011).

    Quelles que soient les réflexions que nous suggèrent ces résultats,

    on voit bien en tout cas à quel degré de crise profonde et de désaffection de la classe dirigeante , nous a mené la politique ( et nos politiques ) de ces dernières décennies.Les Français ne veulent plus être gouvernés par les énarques , ni par des fonctionnaires ,ils aspirent à un changement radical

    C’ est Fantastique : Enfin la FRANCE réagit. ça redonne le moral et l’espoir !
    > >

    Il est inadmissible et regrettable que les médias ne diffusent pas ce genre d’ information,cela prouve bien qu’ils sont à la botte du pouvoir. »

  3. Posté par pierre frankenhauser le

    Bravo M.Windisch pour cette synthèse des dangers de l’islam. Elle devrait être lue par tous les politiciens de notre pays.

    En ce qui concerne l’abandon de la demande d’adhésion de la Suisse à l’UE, je pense que les pro-UE tentent de reculer pour mieux sauter. Je n’ai aucune confiance et reste méfiant. La reprise du droit européen doit être à tout prix évitée, sinon on pourra dire adieu à notre souveraineté gagnée de haute lutte par nos ancêtre en 1848.

  4. Posté par Alain le

    Merci M. Windisch pour cette excellente analyse.
    Les socialistes (et d’autres) sont aveuglés et ne savent que prononcer et écrire toujours les mêmes arguments.

  5. Posté par Théodore J Berseth le

    Un tour d’horizon très lucide !
    Au prix de la page publicitaire au GHI ce serait une bonne initiative d’en faire une par mois….cela augmenterait la visibilité du site. Son financement ? des contributions bénévoles, voire une approche avec la Weltwoche ?!?

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