JOURNAL DU JEUDI 1ER DÉCEMBRE : SOCIÉTÉ / DÉLIT D’ENTRAVE, LE JOUR DU VOTE

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Les titres : Société / Délit d’entrave, le jour du vote – Environnement / Le gouvernement fossoyeur d’abeilles – Economie / La taxe Youtube ressurgit – Sécurité / Un nouveau vigipirate “urgence attentat”

 

 

Cap sur l’Elysée présenté par Elise Blaise !

 

Le centre s’invite dans l’organisation de la campagne. Après avoir été maintes fois évoqué lors de la primaire de la droite et du centre, François Bayrou fait durer le plaisir pour annoncer s’il est candidat à la présidentielle. Retour sur un espace politique aux nombreuses contradictions.

 

Le centre existe-t-il toujours ? Alors que François Bayrou avait annoncé ne pas se présenter en cas de victoire d’Alain Juppé, l’arrivée de François Fillon rebat les cartes au centre. Le président du Modem a refusé de se rallier à l’élu sarthois et laisse donc planer le doute quant à sa possible candidature pour la présidentielle de 2017. Il compte même garder l’annonce pour le début de l’année prochaine. Selon lui, le programme de François Fillon n’est pas “éligible” par les Français. Le commentaire stratégique de celui qui n’avait pas réussi à réunir 10 % en 2012 est donc à prendre avec des pincettes. Pas avare de caricature, l’édile de Pau a considéré François Fillon comme un Robin des bois à l’envers, qui prenait aux pauvres pour donner aux riches, en mettant en parallèle sa volonté d’élever la TVA de 2 points tout en supprimant l’ISF.

François Bayrou est également inquiet par la candidature Macron, à qu’il refuse de laisser le centre. Ce dernier lui a d’ailleurs tendu la main dès le soir de l’élection de François Fillon à la primaire. Si Bayrou revendique espérer une alternance en 2017, il faut toutefois rappeler qu’il avait appelé à voter pour François Hollande en 2012 pour faire barrage à Nicolas Sarkozy au second tour de la présidentielle.

De son côté, l’ancien banquier Rothschild, déjà en campagne depuis plusieurs semaines, mène bien sa barque. Il a déjà raflé 130 cadres ou militants de l’UDI… Même si ce ralliement n’est ni massif, ni suivi par le président du parti, Jean-Christophe Lagarde, il peut progresser dans les semaines à venir, d’autant que le patron de l’UDI avait à plusieurs reprises appelé au dialogue avec Emmanuel Macron.

L’UDI avait également témoigné son soutien à la candidature d’Alain Juppé et l’appareil ne s’est pas rallié au choix de la primaire. Mardi, la “famille” centriste a rencontré François Fillon pour évoquer les possibilités de travailler ensemble. Jean-Christophe Lagarde a considéré que la rencontre avait été constructive et qu’il fallait désormais travailler à un consensus programmatique, notamment sur l’Europe, la réforme des retraites, l’environnement et la protection sociale. De son côté, Hervé Morin, à qui Jean-Christophe Lagarde avait dérobé la présidence de l’UDI, joue la stratégie des législatives. Président du Nouveau Centre, une composante de l’UDI, l’ancien ministre de Nicolas Sarkozy a décidé de suivre François Fillon. Il a décidé de réunir un congrès le 11 décembre pour constituer une formation de centre droit indépendante de l’UDI. Dans ce cas, son soutien à François Fillon permettrait de conserver quelques sièges de députés et d’assurer la vie financière du nouveau parti… le tout en évinçant Jean-Christophe Lagarde qui n’aura pas œuvré pour le rassemblement.

 

A gauche, rien ne va mieux. Si Manuel Valls semble avoir été convaincu de rentrer dans le rang, l’engouement autour de François Hollande n’est toujours pas au beau fixe. A 15 jours de la fin du dépôt des candidatures pour la primaire de gauche… seule l’incertitude plane.

 

Alors que le principe d’une primaire à gauche semblait actée et encouragée par de nombreux élus et responsables politiques de la majorité, la volonté non avouée du Président de briguer un deuxième mandat semble mettre une interrogation sur sa tenue.

Toujours très bas dans les sondages, le couple exécutif Hollande-Valls avance vers une véritable impasse électorale. Alors que tous les commentateurs s’attachaient à se demander qui des deux têtes de l’état iraient au feu, peut-être faudrait-il imaginer la possibilité qu’aucun des deux ne s’inflige un combat perdu d’avance. Pour l’heure, ni Valls, ni Hollande ne semble capable d’inverser la tendance pour s’imposer lors d’un scrutin d’une primaire à gauche. Si une telle élection a bien lieu, une tendance au vote utile devrait naître et les électeurs se tourneront vers celui qui semble susceptible de s’imposer, au détriment des petits candidats… en somme, le scénario de la primaire de la droite avec les votes de Jean-Frédéric Poisson reportés sur François Fillon, s’appliquerait à celle de la gauche. Dans le cas où la mobilisation pour l’élection est importante, le candidat vainqueur disposerait alors d’une véritable légitimité en tant que candidat de la gauche… et plus encore si celui-ci n’a pas grillé sa crédibilité en étant trop proche du pouvoir pendant le quinquennat. Ce statut pourrait être occupé par Arnaud Montebourg, qui n’a pas retenu les critiques contre le Président et son Premier Ministre depuis deux ans. Récemment rejoint par le frondeur Christian Paul, l’ancien ministre du redressement productif pourrait rassembler tous les mécontents de la gauche, y compris une frange de l’extrême-gauche, tentée par l’aventure de la France Insoumise de Jean-Luc Mélenchon. Arnaud Montebourg incarnerait ainsi le “centre” de la gauche, avec d’un côté les communistes et de l’autre Emmanuel Macron… A ce moment, si les trois s’affrontent dans la course à la présidentielle, le “vote utile” pourrait de nouveau bénéficier à Arnaud Montebourg et le hisser au second tour… Sur un malentendu, ça peut toujours passer.

 

De son côté, Marine Le Pen, continue son tour de l’Outre Mer. Après l’Ile de la Réunion, la présidente du FN s’est envolée pour Mayotte, le 101ème département français depuis 2011.

 

Défendre l’Etat régalien, développer son programme en matière d’immigration, le tour des îles de Marine le Pen n’est pas une sinécure. Alors que son programme s’esquisse peu à peu, la place de l’Outre Mer revêt une importance capitale. Accueillie en grandes pompes à Mayotte, Marine Le Pen a livré un discours puissant sur l’immigration. En effet, Mayotte est à seulement 70 km des Comores et subit de plein fouet les vagues de clandestins. Les habitants de l’île étaient ravis de la visite de Marine Le Pen, qu’ils considèrent comme la seule candidate proposant des solutions à la crise qu’ils vivent. Pour cela, la présidente du Front National a rappelé l’importance de la suppression du droit du sol et de la possibilité d’être régularisé après une entrée clandestine sur le territoire. Marine Le Pen a rappelé à cette occasion que Mayotte était peuplée à 50 % d’étrangers dont 75 % d’illégaux, ajoutant qu’aucun département ne peut survivre à de telles proportions. Prenant la défense de ce territoire qu’elle juge grand oublié de la République Française, Marine Le Pen a également livré un discours sur l’insécurité de l’île, qu’elle perçoit comme une conséquence directe de l’immigration massive et de la précarité. Pour elle, tous ces facteurs font que l’île est en péril d’un point de vue économie. Les entreprises, investisseurs et même les compagnies aériennes n’osent pas s’installer durablement sur ce territoire instable.

Avec près de 95 % de musulmans à Mayotte, la présidente du Front National a préféré ne pas évoquer la question de l’Islam. Notons que jusqu’en 2010, la justice était rendue par des juges musulmans, des cadis. Ils n’ont aujourd’hui plus de statut officiel mais peuvent toujours être consultés par les juges laïcs. C’était donc bien une opération séduction pour Marine Le Pen, qui n’avait réuni que 10 % des suffrages à Mayotte en 2012. La présidente du Front National compte bien doubler son score pour 2017. D’ailleurs, un sondage donne le Front National à plus de 25 % dans ce département.

 

C’est déjà la fin de Cap sur l’Elysée. Tout de suite, retrouvez le reste de l’actualité avec Pierre Bergerault. Quant à moi, je vous retrouve demain. Bonsoir

 

Merci Elise ! Et maintenant, retour sur les titres de l’actualité !

 

Société / Délit d’entrave, le jour du vote

 

Jour de vote à l’assemblée Nationale ! Les députés devraient se prononcer ce jeudi soir sur une proposition de loi relative au “délit d’entrave à l’IVG”. Les débats ont donné lieu à de vifs accrochages et même à de véritables scènes d’hystérie. Le député socialiste de Haute-Garonne, Catherine Lemorton, est même allé jusqu’à dire que les enfants n’ayant pas été avortés devront faire l’objet d’un suivi psychologique…

 

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Le texte condamne toute action militante pro-vie notamment sur internet et limite considérablement l’action des associations. Pour le député maire d’Orange Jacques Bompard, il s’agit tout bonnement d’un acharnement des socialistes contre l’enfant à naître.

 

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Au-delà d’un texte idéologiquement pro-avortement, il s’agit aussi de l’ouverture d’une véritable boîte de pandore. Les pouvoirs publics ont désormais le monopole de la santé des Français et pourront utiliser la même manoeuvre pour limiter la critique à l’égard de la vaccination ou de tout autre forme de traitement médical…Le député du Vaucluse y voit une véritable atteinte à la liberté d’expression.

 

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Jacques Bompard est le député le plus prolifique sur ce texte à article unique avec 53 amendements. Sept autres députés ont lutté contre le texte : Marion Maréchal Le Pen pour le Front National, Jean-Frédéric Poisson pour le Parti Chrétien Démocrate, Véronique Besse du Mouvement Pour la France mais aussi des élus les Républicains : Yannick Moreau, Philippe Gosselin, Patrick Hetzel, Nicolas Dhuicq et Hervé Mariton. François Fillon, lui, n’était pas dans l’hémicycle.

 

Environnement / Le gouvernement fossoyeur d’abeilles

 

Le gouvernement tourne le dos à l’apiculture ! Malgré une saison catastrophique, le ministre de l’agriculture, Stéphane Le Foll, a refusé l’aide au financement du Congrès national de l’apiculture et empêché les représentants de l’Etat d’y participer. Thibault Bastide.

 

Stéphane Le Foll souhaite-t-il la disparition des abeilles ? Alors que les apiculteurs subissent leur pire année depuis 1941 avec moins de 10 000 tonnes de miel récoltées, le ministre de l’agriculture a boudé le dernier Congrès national de l’apiculture à Clermont-Ferrand. En cause, “une caricature humoristique le concernant, ainsi que quelques slogans”. Stéphane Le Foll a également interdit aux responsables et techniciens de l’Etat de participer aux tables rondes intitulées “pesticides et impact sur l’abeille : quelle prise en compte politique par les pouvoirs publics ? la nouvelle gouvernance du sanitaire”. Les apiculteurs sont pourtant en très grande difficulté et cela ne tient pas uniquement à cette mauvaise année.

En effet, en 10 ans, 15 000 professionnels ont cessé leur activité du fait de la disparition de 70 % des colonies d’abeilles. Du coup, la France importe désormais plus de 70 % de sa consommation de miel alors qu’elle exportait 70 % de sa production il y a seulement 10 ans. Une destruction largement imputable à la surconsommation de pesticides par les paysans. Ils ont en effet consommé 60 000 tonnes de ces produits en 2014, soit 5 % de plus qu’en 2009. L’Agence nationale de la sécurité sanitaire regrette qu’aucune étude fiable n’a pu établir clairement la relation entre pesticides et maladies graves. Une interdiction des insecticides “tueurs d’abeilles” à base de néonicotinoïdes a été votée mais n’entrera en vigueur qu’en 2020. L’apiculteur Paul Thirion nous explique les conséquences de cette décision.

 

Entretien avec Henri Clément

 

Economie / La taxe Youtube ressurgit

 

Le Budget 2017 est toujours en cours d’élaboration à l’Assemblée… Et la créativité fiscale du pouvoir en place est toujours aussi impressionnante pour ne pas dire déconcertante… La taxe Youtube, qui avait pourtant été abandonnée le mois dernier revient sur le devant de la scène. Explications Natasha Koenigsberg

 

Une taxe frappant les sites Internet et les services web proposant l’accès à des vidéos en ligne… voici la dernière invention des députés socialistes qui ont voté hier la création de cette nouvelle taxe de 2 % sur les revenus publicitaires. Cette taxe, dans une précédente mouture, avait été retirée du projet de Budget 2017 le mois dernier, après un affrontement inédit entre le gouvernement et les députés socialistes… un mois plus tard, les parlementaires de la majorité entre guillemets, remettent le couvert… ils ont donc voté une nouvelle version de cette taxe, sans que l’on sache vraiment pourquoi il faudrait absolument taxer ces revenus publicitaires en ligne, et pas les autres…

Le problème, c’est que cette taxe, que l’on a appelé “taxe Youtube” lors de sa création, ne tient une fois de plus pas compte du fonctionnement particulier d’Internet. Les sites web proposant des vidéos en ligne, et affichant des publicités avant la vidéo consultée, ou autour, sur la page, sont le plus souvent installés à l’étranger, rendant par définition la perception d’une taxe, pour les vidéos consultées par des internautes français depuis la France, impossible. Résultat, plusieurs parlementaires ont eu beau jeu de rappeler aux partisans de cette taxe qu’elle aurait surtout pour conséquence de taxer le français Dailymotion à l’exception de tout autre diffuseur de vidéos en ligne… Ou comment, une fois de plus, pénaliser les champions français de l’Internet… Hier, on a appris que le réseau social professionnel Viadéo, né en France, qui, un temps, était dans les roues du réseau professionnel américain Linkedin, était placé en redressement judiciaire…

Ce gouvernement avait promis de soutenir les start-up françaises et notamment les start-up Internet… résultat, au cours des trois dernières années Withings, leader français des objets connectés, a été racheté par le finlandais Nokia, Priceminister, par le japonais Rakuten… et le leader français des robots Aldebaran a lui été racheté par le japonais Softbank.  Quant à Dailymotion, qui a faillit un temps faire jeu égal avec Youtube, l’Etat français lui a mis tellement de bâtons dans les roues, l’empêchant de nouer des partenariats à l’international, que l’audience s’effondre… la moitié des 230 salariés est partie en quelques mois, et le site devrait perdre encore 20 millions d’euros cette année.. Cette nouvelle taxe Youtube qu’il faudra rebaptiser Dailymotion, si elle est définitivement votée, ne pourra que précipiter sa chute.. un nouveau beau gâchis à la française qui sera, avec tout le reste, à mettre au bilan de François Hollande.

 

Sécurité / Un nouveau vigipirate “urgence attentat”

 

Un nouveau plan Vigipirate face à la menace terroriste ! Mercredi, une nouvelle version du dispositif anti-terroriste prévoyant un niveau d’alerte “urgence attentat” a été validée par l’Elysée. Un dispositif de courte durée pour réagir à des dangers imminents. Olivier Frèrejacques

 

“Vigipirate plus”, c’est le nouveau niveau du plan Vigipirate ! Validé mercredi en conseil de défense, la rénovation du dispositif anti-terroriste lancé en 1978 par l’Elysée prévoit un nouvel échelon d’alerte. Le plan Vigipirate comprenait jusqu’à présent deux niveaux : “vigilance” et  “alerte attentat”. Deux niveaux qui avaient vu le jour en 2014 après des variantes codifiées à l’aide de couleurs allant de blanc à écarlate utilisées de 2003 à 2013. Il existe désormais 3 niveaux de menace : “Vigilance” qui correspond à une posture de sécurité permanente et impliquant la mise en place d’un socle de 100 mesures parmi lesquels les contrôles d’identité.

Vient ensuite le niveau “sécurité renforcée/risque d’attentat” déclinant plus de 216 mesures additionnelles qui permettent notamment la mise en place de patrouilles et de fouilles. Enfin, le 3ème niveau “urgence attentat” sera déclarée en cas de menace d’attaque “documentée et imminente” ou à la suite d’un attentat. Ce dispositif sera de courte durée et prévoit la diffusion d’informations via l’application téléphonique SAIP, les sites institutionnels, la télévision et la radio de la même manière que l’alerte enlèvement. A ce niveau, l’Etat pourra décider de la fermeture des routes, du métro ou même des cars scolaires.

Vigipirate Plus touchera tout le territoire alors que le niveau “alerte attentat” du précédent dispositif ne concernait que Paris et les Alpes-Maritimes. Il se veut également plus flexible que l’opération Sentinelle qui complétait l’actuel Vigipirate et mobilisait plus de 10 000 militaires. Le nouveau plan modernise également la défense anti-terroriste en prévoyant la lutte contre les drones et les cyberattaques et propose aussi des dispositifs circonstanciés pour faire face aux modes opératoires des terroristes : fusillades, voitures béliers, attaques chimiques et biologiques.

Ces nouvelles mesures, à priori plus adaptées ne devraient cependant pas mettre fin à l’état d’urgence permanent que connaît la France depuis plus d’un an et qui fera l’objet d’un nouveau débat à l’Assemblée Nationale le 21 décembre prochain. Si la mise en place de dispositif de réaction efficace au terrorisme pourrait s’avérer bien utile, le président et son gouvernement rechignent toujours à pointer du doigt l’ennemi et à s’attaquer aux sources du terrorisme…

 

L’actualité en bref

 

Le procès sur la mort de Yann Lorence a rendu son verdict. Jérémie Banh, impliqué dans la rixe qui a coûté la vie au supporter du Paris saint Germain, a été condamné à 5 ans de prison dont 2 avec sursis. Romain Lafon, également mis en cause, a été acquitté. Yann Lorence, membre de la tribune Boulogne, était tombé en février 2010 sous les coups d’autres supporters parisiens membres de la tribune Auteuil réputée proche de la gauche. Cet acte avait signé la fin des supporters ultras au Parc des Princes.

 

Moins chère que la crèche, la télésurveillance délocalisée. Un père et une mère habitants à Wattrelos dans le Nord ont été condamnés à 10 mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve. Il leur était reproché d’avoir enfermé leurs 3 enfants seuls dans une pièce, sans eau… La progéniture, filmée en permanence par l’ordinateur était surveillée… par Skype depuis l’Algérie. Le bébé de deux ans était cloîtré dans un lit-cage, l’enfant de 3 ans ne savait pas marcher et la petite fille de 8 ans dormait à même le sol. Comme nourriture, les petits n’avaient droit qu’à des biscuits et du yaourt liquide. Pour le moment, c’est le traitement infligé au cadet qui a été jugé… Le parquet pourrait lancer de nouvelles poursuites pour le traitement infligé aux aînés.

 

Le petit Merah ne s’appellera finalement pas Mohamed. Les parents d’un bébé déclaré à l’état-civil de Nice sous un nom identique à celui du tueur djihadiste, ont décidé de renoncer. Selon le procureur de la République, les parents du petit garçon n’avaient pas réalisé que le choix de ce prénom, associé à ce nom, pouvait susciter un tel émoi. Pour eux, c’était un prénom traditionnel, très fréquemment donné et qu’ils appréciaient. La mairie niçoise avait saisi le parquet début novembre estimant que le choix des parents “pouvait être contraire à l’intérêt de l’enfant” et l’avait assimilé à une apologie du terrorisme

 

La SNCF ne sait plus quoi inventer ! Malgré ses 45 milliards d’euros de dette, la société ferroviaire va tester un robot poubelle à la Gare de Lyon de Paris du 5 au 10 décembre prochain. Le but : sensibiliser les voyageurs sur la question de la propreté. Développé par l’entreprise française Immersive Robotics, l’engin nommé Baryl approche quand on lui fait signe et émet des sons selon les situations. Si le test s’avère positif, le robot pourra être déployé dans de nombreuses gares. Les agents chargés de l’entretien à la gare de Lyon peuvent déjà aller pointer au Pôle emploi.

 

Un collectif pour faire face aux dérives du service public ! Le collectif des usagers des médias publics et de l’audiovisuel voit le jour et lancera début janvier un site internet qui se donnera pour but de faire respecter la neutralité et le pluralisme de l’audiovisuel notamment du service public. L’organisation précise qu’elle mettra à profit la campagne présidentielle pour interpeller les candidats sur le financement du service public et de la redevance.

 

C’est la fin de notre édition. Ce soir, retrouvez un nouveau numéro de Livre-Libre. Charles- Emmanuel de Bourbon-Parme, prince capétien, est un des nombreux descendants de Louis XIV. Très actif au sein du mouvement monarchiste légitimiste, il préside l’association du Mémorial de France à Saint-Denis. Dans “Le bon sens au pouvoir”, ouvrage réalisé sous la forme d’un entretien, Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme s’attaque sans faux semblants à tous les aspects de notre société. L’auteur redonne également du sens à la fierté d’être français. Ses pages donnent une envie neuve de s’investir davantage dans la vie publique à l’orée d’une année électorale lors de laquelle devra être sanctionné le manque de courage.

 

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Et tout de suite une nouvelle chronique de la France de Campagnol avec Christian Combaz. Quant à nous, on se retrouve demain. Merci de votre fidélité, bonsoir !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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