Election du gouvernement vaudois. La socialiste Cesla Amarelle, mensonges ou vérités successives ?

Yvan Perrin
Ancien Conseiller national

Cesla Amarelle, mensonges ou vérités successives ?

La campagne pour le 2ème tour des élections vaudoises au Conseil d'Etat provoque manifestement chez Mme Amarelle de regrettables trous de mémoire ou une étonnante capacité à revoir l'histoire. Au gré de ses déclaration, l'intéressée affirme avoir rejeté l'arrêté FORTA en toute méconnaissance de cause avant de prétendre le contraire. Cette propension à tenter de se faire une défenderesse de son canton à Berne pour convaincre l'électorat n'a pas échappé aux jeunes Vert'libéraux qui fustigent vigoureusement la façon dont la Conseillère d'Etat éventuelle prend des libertés avec les faits.

La défense de cette triste professeure de droit a été confiée au secrétaire général du Parti Socialiste vaudois, manifestement homme de la situation au vu de son imagination fort fertile. L'homme explique sans rire que Cesla Amarelle a effectivement voté non à FORTA au Conseil national le 30 septembre 2016, peut-être par méconnaissance de ce dossier. On peut ici relever que le secrétaire du PSV met en avant l'incompétence possible de la candidate comme explication. On s'en doutait mais c'est tellement mieux quand un camarade l'avoue. L'intéressé poursuit ses explications, ajoutant que la dame a en revanche revu sa position par la suite et voté oui lors du référendum. Imperturbable, le personnage précise qu'il faut voir là non pas un double discours mais "la preuve que c'est une personne ouverte au dialogue, alors que nos adversaires la qualifient de dogmatique et d'obtuse". Faut oser.

Ce n'est pas tout. Pour prouver sa bonne foi, Cesla Amarelle a reçu le soutien d'un autre socialiste, le responsable du comité en faveur de FORTA et auteur du site web sur lequel la photographie de la candidate est brusquement apparue ou plutôt prétendument réapparue. Etonnante évolution de cette gauche qui, aux origines, avait plutôt pour habitude d'effacer les victimes des purges sur les clichés officiels à telle enseigne que Staline finissait presque seul. Le webmaster conteste avoir ajouté Dame Amarelle sur le site, précisant qu'elle y figure depuis le début mais qu'une fonction avait été désactivée au lendemain de la votation, valant à Dame Amarelle de disparaitre des écrans radar, ce qui a été corrigé au vu du débat concernant FORTA. Comme il le dit, et on est prié de le croire, c'est peut-être une maladresse, mais ce n'est pas un mensonge.

La vérité est nettement plus prosaïque. Cesla Amarelle est une femme très intelligente, ce qui la rend extrêmement dangereuse. Amie des migrants, fussent-ils terroristes, cette femme n'a pas hésité à absoudre la migration en goguette lors des viols de Cologne, affirmant que la chose était commune sous nos latitudes depuis bien longtemps. Détentrice de la Vérité, la dame souhaite accorder au parlement une plus grande latitude pour invalider les initiatives populaires afin de corriger cette fâcheuse situation qui voit l'UDC trouver grâce devant le peuple et les cantons. Tel un Jacques Neirynck en jupon, Cesla Amarelle voue un profond mépris envers les gueux à qui les mains servent d'outils de travail. Ces pauvres diables ne sont naturellement pas en mesure de décider de leur destin, chose qu'elle se propose de faire à leur place. Sans doute un élan de solidarité sud-américaine envers le bon président vénézuélien Nicolas Maduro qui affame son peuple au nom du socialisme.

En résumé, sous ses atours électoraux souriants, Cesla Amarelle cache bien le caractère dogmatique et obtus qu'évoque le secrétaire du Parti Socialiste. Fondamentalement hostile aux compromis qu'elle voit comme autant de trahisons, cette femme ne tient jamais aucun compte d'éventuels avis divergents. En fervente adepte de Jean-Paul Sartre, elle considère que le marxisme reste la philosophie de notre temps, étant indépassable parce que les circonstances qui l'ont engendré ne sont pas encore dépassées. Contrairement à Cesla Amarelle.

 

La Côte-aux-Fées, le 12 mai 2017.                                                       Yvan Perrin

 

 

 

 

6 commentaires

  1. Posté par Frédéric le

    Pour que la formule de Houellebecq soit applicable à la Suisse, il faut se souvenir dans quelle chronologie elle s’est inscrite en France: le pouvoir d’intimidation « morale » de la « gauche » (en fait de la pseudo-gauche néolibérale bâtie sur les ruines de la gauche ouvrière) s’est épuisé dès lors que les EFFETS se sont fait sentir, c’est-à-dire suite au mandat Hollande.

    Par la suite la France s’est fait avoir par l’alliance centriste-néolibérale, encore, avec Macron.

    Donc il faut voir que, probablement, en Suisse romande (les suisses allemands et italiens sont épargnés), ce sera pareil. Il va falloir subir cette pseudo-gauche, puis l’alliance PLR-PDC-PS, avant qu’enfin, sous leurs effets désastreux, on passe à autre chose. C’est ça de se laisser dicter par la sphère médiatique franco-américaine!

    La relève nationale sera, je présume, une alliance localiste.

  2. Posté par Yolande C.H. le

    Plus opportuniste que cette élue, tu meurs.

    La motivation de la création d’un état n’est pas de servir d’hospice ni de refuge aux quidams du monde entier. La création d’un état a pour objectif premier, voulu par les citoyens, de sécuriser leur territoire et leur modèle gouvernemental qui nécessite une loyauté forte qui cimente la communauté citoyenne.
    Ouvrir le pays à tous ceux qui veulent profiter de sa protection est un acte de démantèlement insensé, car il n’y a aucun moyen de s’assurer de leur fiabilité.
    La loyauté envers un pays qui n’est pas le leur n’est pas ce qui les motive à s’installer en Suisse. Ce qui les intéresse, ils le disent eux-mêmes, ce sont les meilleures opportunités ou encore l’assurance d’une vie plus confortable, exigeant des citoyens suisses qu’ils la leur garantissent ( les étrangers ne sont pas soumis à garantir quoi que ce soit). Même les terroristes font appel à nos droits pour continuer à être protéger par un pays qu’ils veulent faire exploser (il n’y a pas que les armes qui peuvent détruire un pays).

  3. Posté par AZRAEL le

    On s’etonnera quand meme un peu qu’une personne souffrant visiblement de troubles schizophreniformes et divagant sur la necessite de faire entrer des terroristes sur notre sol , puisse etre candidate au conseil national au moment meme ou la loi imposera bientot des examens psychologiques obligatoires aux collectionneurs d’armes a feu..

  4. Posté par bigjames le

    Il est étonnant de constater qu’une grande partie des femmes socialistes n’ont pas de progéniture.
    Elle compte compenser le fait de ne pas avoir enfanté en nous submergeant de migrants incultes et violents. Elles ont un grave problème existentiel !
    Elles sont un danger pour notre pays et notre civilisation.

  5. Posté par Helvète le

    Cesla Amarelle, comme toute la clique du PS, des Verts, d’Ensemble à Gauche et du GSsA, ne rêve que de vendre notre pays au Tiers-monde. Cette femme au salaire plus que confortable, prétend protéger et aider les plus démunis, alors qu’elle ne fait que fidéliser l’électorat de son parti, en distribuant ses largesses aux migrants, requérants d’asile, sans-papiers illégaux et artistes autoproclamés. Il est bien entendu que lesdites largesses se font au détriment des travailleurs qui, eux, paient des impôts. Lorsqu’on voit la catastrophe Lyon, elle aussi socialiste, à la direction des écoles, on n’a nullement envie d’y voir arriver une autre socialo, en la personne de Cesla Amarelle. Sous la férule de cette communiste pro-islam, il est certain que tout ce qui a trait à nos religions disparaîtra des classes, au profit de cultures importées de pays que la plupart des Suisses n’aiment pas. Me concernant, le bulletin de vote Amarelle – Métraux de l’alliance Franco-Uruguayenne a passé directement dans le feu.

  6. Posté par Claire le

    Ce qu’il y a de bien avec les islamo-collabos, c’est qu’ils tiennent les mêmes discours, quel que soit le pays. On a les mêmes en France: un vrai bonheur!…
    Dans la droite ligne de ces hyènes, souvent malheureusement des femmes qui se soucient fort peu du sort de leurs consœurs, fussent-elles violées, le trio Hidalgo/Aubry/Taubira vient de fonder un mouvement: « Dès demain »!! Dès demain quoi?? En Marche vers quoi??
    Entre Ubu, Kafka, Trotski et Orwell, nous sommes mal barrés.

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