Leur sale guerre sur notre sol

Philippe Barraud
Journaliste indépendant

 

Onze morts et dix blessés à Charlie-Hebdo, sous prétexte de “venger le Prophète”… Le djihad tue désormais sur sol français. C’est un tournant.
Cet attentat contre la liberté d’expression, c’est aussi un attentat contre la démocratie, contre la république, et contre toutes les valeurs qui sont les nôtres, que certains ont décidé d’abattre. En cela, il est d’une gravité extrême, d’autant que tout indique que les assassins ne sont pas des “personnes psychologiquement fragiles”, comme on aime à les voir en France. L’attentat a été parfaitement planifié et préparé, les agresseurs, qui parlaient un mauvais français, connaissaient le prénom de certaines victimes. De plus, leur fuite a elle aussi été préparée dans les moindres détails, avec un ou des véhicules conduits par des complices. Bref, une opératipn professionnelle, avec des armes lourdes.
Or le matin même, en interviewant Michel Houellbecq, un journaliste de France-Inter rappelait que les locaux de Charlie-Hebdo étaient protégés par la police! Manifestement, cette protection n’était pas à la hauteur de la menace, pourtant parfaitement connue: aucun magazine français n’était aussi menacé que Charlie-Hebdo.
Cela montre que, malgré les plans Vigie-pirate et autres rodomontades, les jihadistes évoluent en France (ou en Suisse, ne nous faisons pas d’illusions) comme un poisson dans l’eau. Si le massacre de Charlie-Hebdo devait avoir une utilité, ce serait d’obliger enfin les autorités à prendre la mesure de la menace islamiste sur sol européen. Et de faire le nécessaire pour y faire face, avec les moyens nécessaires, particulièrement dans le domaine du renseignement et de la surveillance. Mais en Suisse, les policiers n’ont pas le droit de procéder à des écoutes…
Les assassins nous lancent un défi colossal. Ou bien nous courbons l’échine et acceptons de limiter la liberté d’expression, dans un premier temps, puis d’abandonner les valeurs qui fondent notre civilisation; ou bien nous nous tenons debout, nous refusons l’obscurantisme, et mettons tout en oeuvre pour liquider cette menace, notamment en renforçant, au besoin de manière dramatique comme l’a fait le Pakistan, les dispositions pénales frappant les terroristes.

 

Extrait de: Source et auteur

Suisse shared items on The Old Reader (RSS)

8 commentaires

  1. Posté par Flore le

    Bilan vite résumé : Qui dicte sa loi???????

    Honte à notre politique, notre justice et nos bien pensants qui excusent tout acte punissable; permettant ainsi que de plus-en-plus de drames se déroulent de plus-en-plus souvent!

  2. Posté par Derek Doppler le

    Les gouvernements et autres autorités collaborantes ne vont strictement rien faire, si ce n’est de la communication à grand renfort d’éléments de langage. Ils ne réagiront que quand ils auront en face d’eux les « young angry white men », leurs vrais adversaires depuis le début.

  3. Posté par Vautrin le

    « Cela montre que, malgré les plans Vigie-pirate et autres rodomontades, les jihadistes évoluent en France (ou en Suisse, ne nous faisons pas d’illusions) comme un poisson dans l’eau. »
    On connait la solution pour l’attraper : vider le bocal. Mais c’est pas facile quand on vous oppose des militants humanistes de pacotille.
    « 30% de nos frontières sont partagés avec la république islamique du Frankistan. » Ou la Francarabia, comme on voudra. Houellebecq nous annonce l’apocalypse pour 2022, mais c’est déjà la cas.

  4. Posté par Jac Etter le

    Nous pouvons devenir un état corrompu et totalitaire à l’égal du Pakistan, si ça plaît à certains, mais ça ne solutionnera jamais les problèmes découlant des dogmes islamistes. Rien ne sera jamais résolu si les vraies questions ne sont pas posées courageusement et le bon diagnostic arrêté. Le virus se situe dans les textes mêmes de la religion des soumis, dans sa pratique et sa construction émotionnelle. Si les Témoins de Jéhovah ou les Scientologues avaient seulement écrit le dixième et accompli le centième de ce que pratique le musulman lambda, ils auraient déjà été condamnés à l’exil ou au bûcher. Le temps de l’hypocrisie et de lâcheté a vécu, sonnent les heures du dévoilement et de la vérité.

  5. Posté par Derek Doppler le

    Zoug 2.0, le retour. Bundesrat Edition.

  6. Posté par Pierre H. le

    Cher Conseil Fédéral, il faut encore BEAUCOUP PLUS d’immigrés !!! Ils ne nous tuent pas encore nous et nos enfants à une vitesse satisfaisante !!! A part ça, tout va bien ! Ne vous inquiétez pas ! Continuez à essayer d’extorquer 25% d’impôts sur les héritages en ligne directe. Tant qu’à faire, faites comme Staline, que 100% de l’héritage aille directement à l’Etat. Si l’héritier ne le mérite pas, l’Etat, lui, le mérite…

  7. Posté par Derek Doppler le

    30% de nos frontières sont partagés avec la république islamique du Frankistan. Les bouffons de Bern sont-ils au courant?

Et vous, qu'en pensez vous ?

Poster un commentaire

Votre commentaire est susceptible d'être modéré, nous vous prions d'être patients.

* Ces champs sont obligatoires

Avertissement! Seuls les commentaires signés par leurs auteurs sont admis, sauf exceptions demandées auprès des Observateurs.ch pour des raisons personnelles ou professionnelles. Les commentaires sont en principe modérés. Toutefois, étant donné le nombre très considérable et en progression fulgurante des commentaires (259'163 commentaires retenus et 79'280 articles publiés, chiffres au 1 décembre 2020), un travail de modération complet et exhaustif est totalement impensable. Notre site invite, par conséquent, les commentateurs à ne pas transgresser les règles élémentaires en vigueur et à se conformer à la loi afin d’éviter tout recours en justice. Le site n’est pas responsable de propos condamnables par la loi et fournira, en cas de demande et dans la mesure du possible, les éléments nécessaires à l’identification des auteurs faisant l’objet d’une procédure judiciaire. Les commentaires n’engagent que leurs auteurs. Le site se réserve, par ailleurs, le droit de supprimer tout commentaire qu’il repérerait comme anonyme et invite plus généralement les commentateurs à s’en tenir à des propos acceptables et non condamnables.

Entrez les deux mots ci-dessous (séparés par un espace). Si vous n'arrivez pas à lire les mots vous pouvez afficher une nouvelle image.