Crise migratoire: L’EVAM veut « ouvrir autant de centres qu’il en sera nécessaire »

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Tension sur le plan géopolitique, afflux en masse de migrants, la Suisse doit ouvrir ses portes. Le canton de Vaud aussi. Et donc ses communes. Au mois d'avril, l'Etablissement vaudois d'accueil des migrants (EVAM) enregistrait 50 nouvelles demandes en moyennes. En septembre, ce fut 380. Dans ce contexte, le Canton a fait ouvrir à Nyon et Gland deux centres pour accueillir chacun au maximum 50 personnes. Et ce n'est vraisemblablement pas terminé. "Nous en ouvrirons autant que nécessaire", explique Evi Kassimidis, porte-parole de l'EVAM.

Le préfet du district de Nyon Jean-Pierre Deriaz compte d'ailleurs réunir, sans doute en novembre, les 47 communes de la région, ainsi que le conseiller d'Etat Philippe Leuba et l'EVAM. But de cette séance? Convaincre les communes d'en faire plus, notamment dans le cadre de séjour de longue durée. "On voit que les gens sont aujourd'hui davantage sensibles à cette problématique qu'il y a quelques mois. Il faut en profiter", commente Jean-Pierre Deriaz.

Car oui, le sujet est sur toutes les lèvres. A Aubonne, des membres du Conseil communal et de la Commission Suisse-Etrangers viennent de mettre sur pied un projet d'accueil de quelques familles migrantes en situation d'urgence, projet accepté par la Municipalité. A Rolle, une interpellation PS allant dans le sens de l'accueil des migrants s'est transformée en résolution approuvant les travaux de la Municipalité après que celle-ci s'est dite en plein travail sur le dossier.

A Gland, le conseiller Georges Grandjean (GdG) a déposé jeudi dernier un postulat invitant la Municipalité à "entreprendre une réflexion puis une mise en oeuvre de projets dans une perspective de répondre dignement à ce problème de logement pour le moyen et le plus long terme". Ce postulat a été soutenu par 31 oui et 16 non. L'Exécutif devra donc proposer un axe de réflexion, dans une ville qui accueille déjà 50 migrants dans un abri PC et dont le centre d'accueil de jour fermera prochainement au profit d'un tel centre à Nyon. A l'EVAM, évidemment, on "salue ces initiatives." Car on est certain d'une chose: "Plus on aidera ces migrants dès leurs premiers pas en Suisse, mieux ils seront intégrés." De fait, beaucoup d'entre eux, ayant fui un paye en guerre, ne rentreront certainement jamais chez eux.

Pasteure s'occupant notamment  de l'accueil des requérants, Mireille Reymond Dollfus confirme: "Il y a quelque chose en train de basculer dans l'opinion. L'intérêt des citoyens pour l'entraide aux population migrante va croissante."

Source Journal La Côte du jeudi 15 octobre, page 3. 

4 commentaires

  1. Posté par Aline le

    Que EVAM continue de dépenser de l’argent pour les envahisseurs, mais avec des fonds privés et non à la charge du contribuable!

  2. Posté par Chouette le

    La phrase est choquante « de fait, beaucoup d’entre eux, ayant fui un pays en guerre, ne rentreront certainement jamais chez eux ».
    La majoritė du peuple pense justement le contraire, à savoir, qu’une très grande partie de ces personnes, enrichies par leurs expériences dans un pays d’accueil, rentreront chez elles afin de RECONSTRUIRE leur propre pays, une fois la guerre terminée.

  3. Posté par Pierre H. le

    Qu’ils le fassent avec des fonds privés. Et qu’ils continuent à entretenir les réfugiés avec des fonds privés !

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