Migrants. Nous n’avons pas besoin de cette forme de l’immigration, de Thilo Sarrazin

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La migration de masse vers l’UE est un produit maison.

Une réflexion du Dr. Thilo Sarrazin autour du livre Völkerwanderung, de l'auteur Václav Klaus (ex-président tchèque) et Jiří Weigl, coauteur.

Le livre Völkerwanderung  débute par une évaluation historique très importante pour le débat sur la migration. Aujourd’hui, on fait comme si l’immigration était une normalité. Rien n’est plus faux. L’immigration à grande échelle est une exception historique. Après la migration lors de laquelle l’Empire romain fut dissous, il y eut des guerres intestines en Europe et d’autres crises, mais aucune immigration notable provenant de l’extérieur de l’Europe. Celle-ci n’existe que depuis quelques décennies. Elle est une exception et non la règle.

L’immigration et l’asile sont deux choses différentes. Ni les auteurs du livre ni moi ne mettons en cause le moins du monde l’octroi de l’asile. Cependant, il s’agit actuellement d’une immigration de masse motivée en fin de compte par un objectif économique. C’est un tout autre thème.

Cette crise migratoire, ainsi qu’ils la nomment, a été déclenchée par des décisions, ou des non-décisions politiques en Europe – en particulier par la construction manquée de l’espace Schengen. Lorsque l’on renonce à des frontières internes, il faut les remplacer par des frontières externes. D’entrée, cette logique n’a pas été prise en considération  – et fut suivie d’une suspension explicite en 2015. La crise migratoire n’est pas le résultat de problèmes au Moyen-Orient et en Afrique – c’est un problème causés par des politiciens de l’UE.

Le livre Völkerwanderung pose la question légitime suivante : Avons-nous besoin d’une immigration à grande échelle ? On y répond habituellement par la positive en arguant de la prospérité. Ce qui est insensé. La prospérité par l’immigration ne peut se développer que si les migrants proposent des moyens dont les habitants du pays d’accueil ne disposent pas. Sans quoi, les conséquences grèveront la prospérité collective. Nous n’avons pas davantage besoin de l’immigration pour des raisons démographiques. La taille de la population n’est pas essentielle. En revanche les activités, les capacités, les standards d’éducation sont importants. La revendication régulière du besoin de l’immigration pour des objectifs démographiques sous cette forme simplifiée est une stupidité.

Je suis convaincu que l’UE ne pourra fonctionner que par une renonciation à son excès de centralisation – c’est précisément la position de Václav Klaus und Jiří Weigl. Au stade actuel, une autre solution pourrait être la formation d’un ministère de l'Intérieur européen, vers un droit d'asile européen, même si je considère sa réalisation comme assez improbable.

...

Nous ne pouvons pas rester entre deux décisions. Ce serait comparable à la situation d'une personne se lançant par dessus l'abîme, qui désirerait soudainement au milieu du saut, rester pour un temps suspendu dans le vide.

 

Source DER HAUPTSTADTBRIEF 137, Dr. Thilo Sarrazin

 

Völkerwanderung   Wunschdenken, Thilo Sarrazin

Traduction et extraits par Caroline Guckt, LesObservateurs.ch

 

 

 

4 commentaires

  1. Posté par Un observateur le

    J’en suis arrivé à détester cette Europe technocrate , immigrationiste, lâche, faible qui a perdu son honneur et sa dignité vis à vis de la Turquie. C’est à se dire que cette Europe rime avec salope.
    Je suis stupéfait par les décisions de Merkel , Junker , Shultz, Hollande etc…qui veulent dilluer les peuples Européens grace à une immigration massive inadaptée, inintégrable, multiculturelle, communautarisée, conflictuelle dans un genre de terrain vague /dépottoir/supermarché mondialisé où la seule référence est l’économie.
    Thilo Sarrazin a tout compris.
    C’est la première fois dans l’histoire que l’Europe subit une invasion massive par des populations non Européenne qui apportent de graves problèmes ethnico-socio-religio-culturels et civilisationnels sans solution, qui mettent en danger de mort notre cohésion sociale, notre histoire, notre mode de vie, notre identité, notre sécurité et tout ce que nous sommes…

  2. Posté par Tommy le

    Thilo a raison.
    La cécité actuelle concernant l’immigration repose sur une croyance: tous les hommes se valent, toutes les cultures sont compatibles, tous les travailleurs sont interchangeables, toutes les mœurs sont miscibles.
    Or, il n’en est rien: il y a les civilisés et les primitifs, il y a les ouvertes et les communautaristes, il y a les formés et les analphabètes, il y a les pacifiques et les agressives.
    Nous, c’est le premier adjectif, et l’on prétend que les tenants du deuxième qualificatif sont à accueillir avec des cris de joie?

  3. Posté par lucie le

    Je pense que c’etait utile de rappeler ce livre. Il est un dissident du systeme totalitaire de l’UE, du jamais vu depuis l’ex URSS

  4. Posté par aldo le

    L’immigration sauvage a un « objectif économique ». Rien de plus limité. Il manque encore l’objectif politique: maintenir au pouvoir des conspirateurs et des traîtres socialo-fascistes, complètement discrédités, […] c’est-à-dire avant l’éclatement de guerres civiles et d’un chaos généralisé. Désarmer les citoyens-soldats et citoyens jusqu’alors pacifiques, va encore en amplifier les conséquences et l’ampleur du nombre des victimes.

    Il manque un objectif religieux: imposer des religions totalitaires d’États étrangers, qui sont en conflit permanent avec la liberté de culte et la notion de laïcité pourtant propre aux vraies démocraties.
    Il manque aussi l’objectif militaire, qui vise à imposer par la terreur, l’objectif économique et l’objectif religieux.

    Vous n’y comprenez plus rien ? Vous avez raison, parce que ces objectifs nous sont imposés non pas à l’instigation de besoins réels lié à notre situation, mais par nos traîtres qui soutiennent en fait l’action de forces étrangères à nos nations pour se maintenir au pouvoir, forces non dépourvues de capitaux propres à l’exercice de la corruption interne, de haines et de jalousies tenaces, éléments majeurs de ces « cultures » étrangères, et aussi d’ambitions politiques démesurées non par leur nombre, mais par l’intelligence qu’il ne possèdent pas ou alors trop faiblement. Les guerres ou guérillas n’ayant jamais enrichi les peuples qui les pratiquent. Bien au contraire. Elles servent d’alibis aux incuries et médiocrités des pouvoirs, inaptes à relever des situations catastrophiques engendrées par leurs négations permanentes des réalités avec l’aide des médias à la botte.

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