Deux versions du chant patriotique seront entonnées le 1er août au Grütli. Tollé à Berne.
Entre l’hymne officiel et l’hymne officieux, la cacophonie menace la fête nationale! La Société suisse d’utilité publique (SSUP) veut faire du 1er Août une vitrine pour sa nouvelle version du chant patriotique. Début avril, elle appelait déjà à «propager» le nouvel air. Dans un communiqué, elle rapporte que «plusieurs municipalités l’ont intégré dans leur programme de la fête nationale». Le nouvel hymne sera même chanté en parallèle sur le Grütli. Prairie mythique de l’histoire helvétique, dont le gestionnaire n’est autre que cette même Société suisse d’utilité publique…
Travail de sape
«Cette manière de faire est intolérable», réagit Céline Amaudruz (GE), vice-présidente de l’UDC, qui dénonce l’utilisation du Grütli à des fins de propagande. «Aujourd’hui, il y a une telle médiatisation autour de ce projet que les gens croient qu’il s’agit d’une démarche officielle.
Excédé, Yannick Buttet (VS) l’est aussi. Auteur de plusieurs interpellations, le vice-président du PDC dénonce régulièrement le «travail de sape» de la SSUP qui ne cherche qu’à introduire «insidieusement» un nouvel hymne, en dehors de tout débat démocratique. «C’est malhonnête. Les communes et les écoles sont abusées.»
Rappel:
Nouvel hymne national: La société d’utilité publique veut l’imposer petit à petit dans les esprits.
Il serait temps de porter plainte contre cette secte, ce machin. Qui l’autorise à donner des ordres aux écoles suisses, qui l’autorise à gèrer le Grütli? Qui nomme les membres de cette/ce secte/machin? Où est la démocatie dans tous ça. Qui les paie, au nom de quoi?
Et voilà : une société prétendument culturelle et qui se dit à la fois suisse et d’utilité publique s’ingère non seulement dans la politique, mais aussi dans le cœur le plus intime de la Suisse pour en modifier les battements et le rythme. Pour cette société, ou bien les mots n’ont aucune valeur et peuvent être interchangeables, et alors on peut appliquer n’importe quelles paroles absurdes ou non à notre hymne ; ou bien cette société profite de son audience pour exercer un pouvoir social et politique, un pouvoir sournois, à côté des vœux populaires. Au fond, ce que veut le peuple, à savoir en majorité conserver son hymne, est-il d’utilité publique ?
Cette nouvelle strophe nous engage à être ouverts et solidaires, avec qui et pourquoi ? Avec cette foule de gens venue du monde entier qui nous envahit et conteste nos valeurs ? Cela ressemble plus à une insidieuse propagande socialiste qu’à un chant patriotique. Au mieux, je ne chanterai pas et au pire je sifflerai cette strophe, n’en déplaise à cette société d’inutilité publique. De quoi se mêle-t-elle la SSUP (Société Sans Utilité Publique) ? Les Suisses ne lui ont rien demandé. Quant à la solidarité et à l’ouverture sur le monde, elles nous coûtent déjà beaucoup trop cher pour que, en plus, on doive chanter que nous sommes contents de nous faire tondre comme des moutons. Pas question pour moi de chanter ces sornettes. Cela doit être soumis à votation.
Un petit communiqué de l’UDC refusant catégoriquement cette action serait le bienvenu.
A bon entendeur.
M. Parmelin, un peu de courage svp
Comment faire comprendre à tous les génies très fiers d’avoir découvert plein de très belles choses à nous offrir, comme ces merveilleuses nouvelles paroles, ou l’étonnant fil à couper le beurre, ou encore la quasi-révolutionnaire eau tiède (pour ne mentionner que les plus enthousiasmantes), comment leur faire comprendre – disais-je – que leurs inventions … hé bien nous n’en voulons pas, malgré nos sanglots de regrets ?
Comment les convaincre de se mettre à la peinture des ongles des mouches ou à la gravure sur tête d’épingle plutôt de nous casser les pieds avec leurs généreux cadeaux sur lesquels nous ne souhaitons même pas nous asseoir ?
Il en va ainsi dans ces temps d’imbécillité. Nous, en France, avons connu une Marseillaise lente sous Giscard, et les gauchistes aimeraient que l’on abandonne « qu’un sang impur abreuve nos sillons ». La seule réponse valable est la trique.
L’atteinte à l’hymne est un crime contre la Nation. Et les criminels, hélas, ne manquent pas.
Il faudrait connaître les communes où il est prévu de chanter cette strophe et organiser des siffleurs qui se mettraient à huer le passage incriminé.
Les municipalités de gauche qui feront la promotion de ce travestissement de l’hymne national, feraient mieux d’adopter directement l’Internationale !