Trump Matador – Le politiquement correct est mort

Michel Garroté
Politologue, blogueur

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Michel Garroté - Deux journalistes américains, Monisha Rajesh (Time et le Guardian) et Mark C.O'Flaherty (le Telegraph, le Financial Times, Time et le Guardian), appellent au meurtre de Donald Trump, ils veulent que Trump soit assassiné. Ils souhaitent que quelqu'un tue Trump, mais c'est le politiquement correct qui est mort et eux (Monisha Rajesh, C.O'Flaherty et tous les autres) avec lui. Et si vraiment quelqu'un parvenait à assassiner Trump, le peuple américain investirait les locaux de la "grande presse", pour lyncher (ou défenestrer) les journaleux, pour mettre le feu à leurs bâtiments.
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A propos de politiquement correct agonisant, l'Officier parachutiste à la Légion étrangère, gérant de portefeuilles, manager commercial et conseiller de dirigeants, François Bert écrit, avec humour et sans uni-forme (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Un programme politique c'est comme un sac à dos, plus il est lourd, moins longtemps on marche avec. C'est pour cela que je souhaite bonne chance à certains avec leurs 1000 mesures. Pour que chacun en ait "pour son grade", il faut savoir que par une réaction chimique inexpliquée, les programmes pleins de vent sont paradoxalement les plus lourds à porter.
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Vous l'aurez compris, le sujet n'est pas le sac à dos mais celui qui le porte. Nous subissons depuis 40 ans des commerciaux en aventure et des professeurs Tournesol (hors-sol) : il est temps d'avoir - enfin! - des chefs pour conduire le pays. Car la matière politique est donnée à 80% par le contexte, pas par des laboratoires d'idées expérimentales ou des agences de communication, conclut François Bert (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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De son côté, Gilles-William Goldnadel écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : On peut ne pas adhérer à toutes les thèses de Donald Trump. On peut détester son style et sa vulgarité. Il est même permis de critiquer sa démagogie. Il n'empêche. Qu'il est doux, le son du glas de la défaite de ceux qui auront contribué puissamment à son triomphe. Ceux qui viennent de se faire sonner les cloches. Pour une fois, Le Monde n'a pas tort d'évoquer un vote de la « colère ». Mais il est de saintes colères. Sainte colère contre les médias arrogants qui auront protégé l'incompétente et factice Hillary jusqu'au bout. Sainte colère contre les médias tricheurs qui n'ont même pas critiqué cette collaboratrice de CNN qui a envoyé d'avance les questions à Clinton avant un débat crucial.
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Sainte colère contre la folie psychotique du genre qui impose désormais des WC mixtes pour les transsexuels dans les toilettes de la Maison-Blanche. Sainte colère contre ce faux antiracisme, condescendant envers les blancs pauvres qui seraient « petits » et qui n'a pas un mot, encore moins celui de « raciste », lorsqu'un noir fait un carton contre quatre policiers uniquement parce qu'ils sont blancs. Sainte colère contre les artistes faussement généreux mais vraiment privilégiés d'Hollywood qui avec un unanimisme conformiste obligatoire votent tous démocrates. Bien sûr, cette colère démocratique et pacifique a traversé l'Atlantique et habite désormais une Europe envahie par un doute démoralisant et un islamisme terrorisant qui ne doute de rien.
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Monsieur Ayrault - paraît-il, ministre des affaires étrangères - considère le président élu américain comme inquiétant. Qu'est-ce qui est plus inquiétant pour une nation qui veut vivre: un homme politique américain qui ose reconnaître le danger d’une immigration massive, illégale, invasive et dangereuse, ou un président français qui avoue la même chose à deux journalistes le soir à la chandelle, tout en continuant à proférer le même discours convenu pour ne pas fâcher les cerbères du terrorisme intellectuel de plus en plus méchants depuis qu’ils se savent bêtes ? La victoire de ce que les fausses élites appellent avec mépris « populisme » signe avant tout leur défaite. À tout prendre, il n’est pas interdit de préférer le populisme de son peuple, à ceux qui préfèrent imposer le populisme de l’Autre, conclut Gilles-William Goldnadel (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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De son côté, Ivan Rioufol écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Le message est révolutionnaire. Il vient du peuple américain qui a décidé de prendre son destin en main. En élisant Donald Trump, mercredi, il a envoyé paître les mandarins de Washington, professionnels de la politique claquemurés dans leur Cité interdite et observant la populace à la jumelle. La caste croyait régner sur un pays anesthésié. Elle avait avec elle les médias, le show-biz, Wall Street, le Vatican, l’Union européenne et tout ce que l’Occident culpabilisé produit d’esprits clonés.
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Les sondeurs, issus de ce Système mirobolant, persistaient à ne rien voir venir. Comme les autres, ils négligeaient d’écouter l’Amérique profonde, ce "panier de pitoyables" (dixit Hillary Clinton). Ce qu’elle hurlait s’entendait pourtant d’ici. Les gens réclamaient des frontières, une limite à l’immigration massive, une riposte contre l’islam conquérant, une compassion pour les vaincus de la mondialisation, une once d’humanité de la part des humanitaristes narcissiques.
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C’est cette colère contre les "élites" que Trump a su habilement fédérer en tirant profit de sa diabolisation. Or cette rage est partagée par de nombreux Français gagnés par le sentiment d’abandon. Leur malaise reste entier, un an après les actes de guerre civile commis par des jeunes des cités venus assassiner des jeunes des villes, le 13 novembre à Paris (130 morts, 350 blessés). Depuis, les autres assauts des djihadistes contre la nation - dont le carnage de Nice le 14 juillet - n’ont toujours pas mobilisé les acteurs politiques contre l’agresseur islamiste. Ils préfèrent discuter sur la laïcité, comme les Byzantins le faisaient du sexe des anges en 1453 avant la chute de Constantinople.
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La plupart des candidats à la primaire de la droite ont soutenu Clinton, crânement à côté de la plaque. Ce monde-là, qui peine à se libérer de la pensée conforme, vit ses derniers instants. La révolution que Trump a portée au cœur des États-Unis, souvent dans le chaos et la bassesse, n’épargnera pas l’Europe. Elle souffre, en effet, des mêmes maux existentiels et économiques, conclut  Ivan Rioufol (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Et sur Euro-Libertés, l'analyste Anne Lauwaert écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Voilà donc monsieur Trump élu. Un choc ? Certainement. Une surprise ? Non car comme dit Zemmour : « Le peuple est stupide » (pour ceux qui ne l’avaient pas compris, c’est de l’ironie). Le peuple a voté Non lors du référendum UE en France et Hollande ; les Belges n’ont pas eu l’occasion de voter, mais ils auraient voté tout aussi Non que les précédents - Les Suisses ont voté Non à l’immigration de masse - Les Anglais ont voté  Oui au Brexit - et le peuple a voté  Oui à Trump. Le peuple « stupide » a voté contre les smart-zélites.
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Les  peuples « stupides, cul terreux, va-nu-pieds  et sans dents » sèment des grains de sable dans les engrenages. Alors, maintenant les matamores, marioles et autres mégalomanes à la Madonna, Bruce Springsteen, Bon Jovi, Hollywood & Co qui allaient quitter les USA si Trump gagnait, quelle nouvelle ? Tellement présomptueux qu’ils croyaient au chantage ? Ben, non le peuple « stupide » préfère Clint Eastwood, ça alors ! Et chez nous ? Nos Patrick Bruel, Enrico Macias, Yannick Noah, Le Clézio, Bedos et autres Nagui qui ont menacé le peuple stupide de l’abandonner si Marine Le Pen est élue ? Attention, les amis, Miami c’est fini ;  L.A. c’est grillé ; Frisco, c’est no go et y'a la frontière en Ca-li-for-nieee.
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Il y a un truc que ces prétentieux « amuseurs publics » oublient : le peuple n’a pas besoin d’eux, mais eux ont besoin du fric que le peuple, qu’ils méprisent, leur donne pour qu’ils l’amusent avec leurs concerts, livres ou CD.  Mais, le peuple dépense déjà pas mal pour « l’autre bord » avec les Éric Zemmour ou Philippe de Villiers. Le peuple pourrait bien se passer des olibrius bobo et leur préférer B.B. ou Delon. Alors, maintenant que Trump a brisé le tabou du langage troupier (entre nous, commun à tous les hommes et aussi… aux femmes dès qu’il s’agit de l’autre sexe, n’en déplaise aux saintes ni-touches…) et qu’il a même promis la prison pour les magouilleurs à la Clinton, le politiquement correct va-t-il enfin s’écrouler ? Ça ce serait quelque chose !, conclut Anne Lauwaert (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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https://lesobservateurs.ch/2016/11/11/usa-lorsque-des-journalistes-appellent-au-meurtre-de-donald-trump-sur-twitter/
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http://www.valeursactuelles.com/societe/goldnadel-la-defaite-des-cons-descendants-66418
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http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/11/il-est-temps-davoir-enfin-des-chefs-pour-conduire-le-pays.html
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http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2016/11/bloc-notes-trump-elu-annonce-l.html
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http://eurolibertes.com/evenements/debut-de-la-fin-du-politiquement-correct/
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3 commentaires

  1. Posté par Dominique Schwander le

    Tout juste et instructif. Comme de telles bonnes revues de presse manquent dans mon quotidien valaisan!

  2. Posté par JeanDa le

    Le « politiquement correct » est devenu le « démocratiquement manipulateur ».
    Dehors les hypocrites et les faux-jetons !
    Quand va-t-on trier les membres du conseil fédéral (pour autant qu’il y ait à trier).
    Et tous les élus ? Je crois qu’ils ont intérêt à marcher droit maintenant, Monsieur Trump a inauguré une ère nouvelle dont on ne mesure pas encore l’importance de l’onde de choc !

  3. Posté par Maryse le

    Bravo pour la réalité de vos propos! !!

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