Le député Addor n’accepte pas que la France condamne un site suisse et son président

Jean-Luc Addor
Avocat, Conseiller national , vice-président de l’UDCVR
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On se souvient de la condamnation inique de notre ancien président suisse, Alain Jean-Mairet, par la 17e Chambre correctionnelle de Paris, lors d’un procès qui s’était déroulé le 10 février 2016. La justice française s’était estimée compétente pour le juger, et s’était permise de le condamner à 5.000 euros d’amende, et d’octroyer 3.000 euros de […]

 

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9 commentaires

  1. Posté par Molinier le

    Se souvenir que les Français sont eux aussi victimes de leurs juges.

  2. Posté par Maurice le

    En France, on dirait que la loi est modifiable à souhait, en fonction de qui juge et quoi, et surtout de qui est jugé. Dans ce cas, s’il faut condamner quelqu’un, eh bien, soit la loi est ignorée ou détournée par les juges eux-mêmes, soit on accuse le futur condamné de ne pas la connaître… De toute façon, son compte est bon.

  3. Posté par G. Vuilliomenet le

    Une question toute simple: la décision du tribunal d’Inquisition de Paris ne serait-elle tout simplement pas une violation de l’article 19 de la DUDH:

    Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être
    inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de
    frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit.

    ou à l’article 10 de la CEDH:

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Article_10_de_la_Convention_europ%C3%A9enne_des_droits_de_l'homme

    1. Toute personne a droit à la liberté d’expression. Ce droit comprend la liberté d’opinion et la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu’il puisse y avoir ingérence d’autorités publiques et sans considération de frontière. Le présent article n’empêche pas les États de soumettre les entreprises de radiodiffusion, de cinéma ou de télévision à un régime d’autorisations.
    2. L’exercice de ces libertés comportant des devoirs et des responsabilités peut être soumis à certaines formalités, conditions, restrictions ou sanctions prévues par la loi, qui constituent des mesures nécessaires, dans une société démocratique, à la sécurité nationale, à l’intégrité territoriale ou à la sûreté publique, à la défense de l’ordre et à la prévention du crime, à la protection de la santé ou de la morale, à la protection de la réputation ou des droits d’autrui, pour empêcher la divulgation d’informations confidentielles ou pour garantir l’autorité et l’impartialité du pouvoir judiciaire.

    Il ne s’agit pas seulement ici d’une ingérence dans la souveraineté judiciaire d’un Etat mais de la violation des droits les plus élémentaires des êtres humains. Si les petits commissaires de la 17ème Chambre correctionnel de Paris se pensent obligés de faire appliquer la charia, leur place n’est par dans les tribunaux des Etats de droit, mais dans les régions de musulmanie où la loi d’Allah est la Constitution.

    Plainte devrait donc être déposée contre la 17ème Chambre correctionnelle de Paris pour violation du droit international, à savoir de l’article 19 de la DUDH et de l’article 10 de la CEDH

  4. Posté par farjon thierry le

    La justice française devrait commencer par balayer devant SA porte avant de nous donner des leçons…(Dont on en a rien a foutre)

  5. Posté par TulliaCiceronis le

    Je ne connais pas M. Alain Jean-Mairet et j’ignore les motifs de sa condamnation pénale. En l’occurrence, le seul élément pertinent, et effectivement choquant, est celui qu’expose, très clairement, M. Jean-Luc Addor. J’espère, bien entendu, qu’il parviendra à démontrer que la condamnation d’un compatriote par des juges étrangers doit être frappée de nullité. Mais, quelle que soit l’issue de cette affaire, je sais gré à M. Addor de son engagement en faveur de notre souverainté.

  6. Posté par Vautrin le

    Excellente intervention de M. Addor. La XVIIe chambre parisienne à coucher avec les islamistes n’a ABSOLUMENT aucune compétence à juger un citoyen qui n’a pas commis un acte – répréhensible ou non, et en l’occurrence non répréhensible- sur le territoire de la « république » socialiste. Je dis même qu’il n’y aurait même pas à interjeter appel : le « jugement » est par essence nul et non avenu, c’est une grossière violation de souveraineté. Il faut renvoyer ces sales juges rouges dans l’égout où ils ne devraient jamais sortir. Et, au nom de notre Peuple, je présente des excuses au Peuple Suisse pour cette incartade.

  7. Posté par Théodore J Berseth le

    Appelons à manifester devant l’ambassade française ! Mais AVANT TOUT CREER UN COMITE D’ACTION CIVIQUE INTER-FORMATIONS…..étape indispensable pour amplifier la portée de la REINFORMATION !

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