Rediffusion 20.12.2016. Naturalisations : exigences fortes et à l’essai.

Uli Windisch
Rédacteur en chef

Naturalisations : exigences fortes et à l’essai.

Depuis des années la tendance générale était à la facilitation de la naturalisation surtout à gauche mais pas uniquement. Et ceux qui émettaient des réserves étaient comme il se doit,  immédiatement décriés, par les bobos et autres bien-pensants, et tout aussi rapidement rejetés de manière véhémente du côté de… ? mais voyons de celui de la xénophobie, du racisme , etc., etc.

Subitement, même du côté des autorités, enfin de certaines, exception faite comme toujours de la gauche,  le ton change et l’on semble vouloir être plus regardant.

Du côté de la  facilitation, la tendance était même à la surenchère, la gauche étant comme toujours en tête du peloton. Au point où  l’on pouvait se demander si on n’en arriverait pas à une distribution de passeports à la façon d’un tous-ménages gratuit. Le passeport, autrefois cher et supposant des sacrifices importants, ne posait déjà plus aucun problème financier. Il était en effet complètement démonétisé et pas seulement financièrement. On comprend que pour des internationalistes et autres mondialistes exaltés, la nationalité est une horreur, malgré les dénégations hypocrites et politiquement intéressées.

Il y a aujourd’hui une autre raison qui explique que dans nombre de pays occidentaux à forte immigration on continue à vouloir favoriser très généreusement et massivement les naturalisations. Par intérêt politique et électoral, être du côté de ceux qui veulent  faciliter la naturalisation devrait permettre de bénéficier d’une image positive auprès de ceux qui souhaitent se naturaliser vite et à bon marché : un retour sur investissement politique, soit la captation des votes de ces futurs citoyens instantanés. Quand on connaît l’importance des mouvements migratoires, certains parlent même d’invasion, voire de remplacement de population, on comprend vite qu’il s’agit d’un enjeu déterminant. Obama ne voulait-il pas lui aussi vite naturaliser en masse des millions de migrants, voire des clandestins. Cela mettait simultanément les partis conservateurs sur la défensive. Excellent coup double de la part des « progressistes ».

Donc nos autorités veulent subitement durcir leur position. Cela ne veut pas encore dire qu’elles font preuve d’un profond et sincère patriotisme, ce qui est notre attitude.

Oui, nous affirmons que la nationalité suisse est d’une grande valeur, qu’elle se mérite et qu’il faut cesser de la brader, malgré les multiples tentatives de culpabilisation et les habituelles moqueries.

Ce qui est tout à fait cohérent avec l’exigence de la primauté des souverainetés nationales par rapport aux niveaux supra-nationaux et donc à l’opposé total de ce qu’un J.-Cl. Juncker, président d'une  Commission européenne totalement discréditée, a osé dire en affirmant, de mémoire, que l’invention des nationalités avaient été une des pires choses.

On se souvient que lors de la récente votation sur l’expulsions des criminels étrangers, qui a été refusée, certains médias étrangers ont titré : « les Suisses veulent garder leurs criminels ». Même les « secondos » et des syndicalistes  étaient monté au front et ont fait campagne pour le NON en disant ouvertement qu’un OUI entraînerait l’expulsion de certains des leurs ! D’où aussi l’encouragement aussi à une naturalisation rapide et facile. Il était pourtant établi que des crimes mineurs n’entraîneraient nullement l’expulsion. C’était l’un des nombreux mensonges de la campagne des opposants. Apparemment efficace.

Alors en quoi consistent ces « durcissements » voulus par le Conseil fédéral qui « a retouché l’ordonnance sur la nationalité ». Son annonce par un média au début de l’été : « les personnes à l’aide sociale et les délinquants ne pourront plus se faire naturaliser ». (source: le gratuit 20 Minutes , 17 juin 2016,  dépêche de l'agence nxp/ats, dont sont également tirés de manière synthétique les éléments repris ci-dessous et fournis par le Conseil fédéral)  ). On croit rêver. Authentique.

Il y aura même  des exceptions ! Ne sera pas exigée de la part des candidats à la naturalisation, par exemple : la signature d’une déclaration de loyauté  par laquelle les candidats auraient dû confirmer et respecter les droits fondamentaux consacrés par la Constitution , les principes de l’Etat de droit et l’ordre démocratico-libéral de la Suisse ( signature abandonnée !)

Suite de la dépêche :

Malgré les critiques syndicales, les prétendants au passeport suisse devront être indépendants financièrement. La naturalisation sera exclue si la personne dépend de l'aide sociale durant la procédure ou si elle l'a perçue dans les trois ans qui ont précédé le dépôt de sa demande. Mais une personne ayant intégralement remboursé les montants perçus au cours de ces trois ans restera éligible, a précisé le gouvernement.

Formation possible

Les personnes à l'aide sociale parce qu'elles sont en train de suivre une première formation comme un apprentissage ou un bachelor pourront aussi demander la nationalité suisse. L'autorité compétente devra tenir compte de cette situation particulière du requérant comme c'était déjà prévu pour le handicap ou les charges d'assistances familiales, a-t-il été complété.

Donc, si l'on comprend bien, en étant à l'aide sociale, il suffit de suivre une formation ou un apprentissage ou même de s'inscrire à un bachelor pour pouvoir se naturaliser. Les nationaux qui veulent suivre  de telles formations ne peuvent pas, eux,  demander l'aide sociale pour pouvoir le faire.

Un tour de vis concernera les ex-délinquants. Une condamnation pénale barre déjà la route à la naturalisation, mais la Confédération ne consulte que l'extrait de casier judiciaire destiné à des particuliers. La naturalisation sera désormais exclue tant qu'une inscription figurera au casier judiciaire informatisé accessible aux autorités compétentes. Mais à la demande de plusieurs cantons, des exceptions sont précisées dans l'ordonnance.

Cela veut donc dire qu'auparavant des délinquants pouvaient demander la naturalisation et qu'il y aura toujours des exceptions! C'est très très  exigeant!

Diplômes linguistiques

L'intégration passe aussi par la langue. Avec la nouvelle loi, même les personnes pouvant demander une naturalisation facilitée devront prouver qu'elles ont les connaissances linguistiques suffisantes pour faire face aux situations de la vie quotidienne.

Malgré les critiques de l'UDC et du PLR qui estiment la barre placée trop basse, le Conseil fédéral maintient le niveau B1 pour l'oral et A2 pour l'écrit selon le Cadre européen commun de référence pour les langues.

Les candidats devront fournir une attestation correspondante. Des exceptions sont toutefois prévues: les personnes dont une des langues nationales est la langue maternelle et celles qui ont effectué leur scolarité ou suivi une formation dans une langue nationale en seront dispensées. Le Conseil fédéral a renoncé à exiger que ces études aient été suivies en Suisse.

Ce point est capital et un changement fondamental devrait être introduit.Il faut un renversement complet de perspective dans la politique d'immigration : les étrangers désirant venir travailler en Suisse devraient avoir appris à leurs frais et avant de venir en Suisse la langue de la région d'immigration. Rien de scandaleux à cela ; cette exigence existe déjà dans plusieurs pays.La politique d'intégration ne doit plus être uniquement financé par le pays d'accueil. C'est aux immigrés de fournir l'effort nécessaire avant d'immigrer. Cela devrait aller de soi, mais on entend déjà les vierges effarouchées.

Pourquoi la connaissance la langue doit être largement apprise et maîtrisée avant l'arrivée? A cause des enfants: il est connu que les enfants dont les parents ne peuvent aider les enfants à l'école vont être fortement désavantagés dans la suite de leur cursus professionnel et entraîner bien d'autres inconvénients, voire des problèmes de délinquance . Bien des enquêtes et des expériences aux USA montrent à quel point le handicap linguistique est un handicap beaucoup  plus général et fondamental et qui va se payer tout au long de la vie. Il s'agit, a priori, d'assurer un avenir intégré général aux enfants.

Plus cher, plus long

Pour certaines catégories de personnes, le passeport devrait coûter plus cher. La Confédération adapte divers émoluments à la hausse et veut surtout être payée d'avance, de manière à couvrir les frais encourus également en cas de décision négative ou de retrait de la demande de naturalisation.

Les coûts d'une naturalisation sont devenus tellement ridicules que cela a également contribué à dévaloriser fortement la nationalité, qui pour moi a et doit de nouveau acquérir une grande valeur, être prestigieuse et réellement désirée. Il doit y avoir une profonde identification au pays, aussi afin d'éviter les attitudes hostiles, voire haineuses et destructrices que manifestent mécaniquement bien des jeunes naturalisés  dans nombre de pays voisins.

Cela suppose un autre renversement total, celui de la tendance à l'autoflagellation des pays d'immigration, s'accusant toujours de tous les maux imaginables. Un tel climat ne peut pas générer une volonté d'identification de la part de jeunes étrangers qui doivent pourtant tout au pays d'accueil  par rapport à ce qu'aurai été leur situation dans  leur lieu de provenance. Ce genre d'exigence n'est certainement pas dans le Zeitgeist de la bien-pensance en matière d'exigence par apport aux immigrés. D'un premier laxisme généralisé on a passé à un autre laxisme en matière de naturalisation.

Les candidats devront attendre plus longtemps. A leur demande, les cantons auront finalement douze mois au lieu de six pour réaliser les enquêtes à fournir à la Confédération pour les naturalisations facilitées. Le Secrétariat d'Etat aux migrations aura aussi deux fois plus de temps que prévu initialement, soit huit mois pour fournir l'autorisation fédérale de naturalisation et un an pour traiter une naturalisation facilitée".

Il va de soi qu'un certain temps est nécessaire pour examiner des demandes de naturalisation si l'on accepte la reformulation des exigences définies ci-dessus ; ce qui représente une nouvelle fois une véritable révolution cognitive par rapport à la phase de dévalorisation et de moqueries de la naturalisation propre à ceux qui ne la perçoivent que comme une formalité administrative à distribuer par la poste comme un tous-ménages.

Remarque : combien de problèmes graves et massifs aurait-on pu éviter en gardant une politique exigeante et en valorisant la naturalisation à la hauteur des possibilités réelles qu'elle offre à ceux qui veulent bien s' investir pleinement. Discours passéiste, rétrograde et nationaliste? Non, car basé sur le réel et non sur des fantasmes idéologiques, a priori séduisants, du moins pour les esprits aveuglés et inconscients des conséquences de leur idéologie hors sol.

Le versant "positif" maintenant de nos autres propositions sur les rapports entre nationalité et citoyenneté et sur les droits, cette fois, à accorder aux immigrés dès leur entrée en Suisse. Des droits que très peu de pays peuvent offrir à leurs immigrés.

J'ai écrit beaucoup de livres et d'articles (par exemple : Immigration, quelle intégration, quels droits politiques? Ed. l'Age d'Homme, 1998, 88 p. et il y en a plusieurs autres) sur ce sujet et  dont l'essentiel reste d'actualité. La naturalisation suisse suppose une très forte intégration générale si l'on veut parvenir à des citoyens réellement actifs et participant à la vie quotidienne dans son ensemble.

Pour cela, j'avais proposé, à la surprise presque générale, il y a  plus de 30 ans déjà, certains  droits politiques au niveau local  pour les immigrés, et cela déjà rapidement après leur arrivée,  en vertu des particularités du système politique suisse, ce dernier étant parmi les facteurs d'intégration les plus puissants grâce à la démocratie directe, si elle est pratiquée comme elle devrait l'être. Cela revient donc à inverser la thèse habituelle qui dit qu'il faut une intégration sociale importante avant de pouvoir participer au niveau politique : le système politique suisse est tellement participatif qu'une participation à la vie politique locale dans son ensemble entraîne automatiquement une intégration à l'ensemble de la vie sociale.

L'idée d'une participation politique des étrangers a fait un peu de chemin depuis, mais pas dans l'état d'esprit défini ici ; elle devient simplement un droit qui va de soi et à revendiquer.

Pour ma part, je ne pense pas du tout qu'il faut un maximum de naturalisations comme beaucoup le prétendent, en la facilitant fortement. Je préfère des habitants, suisses et étrangers, actifs à des "naturalisés de papier". La naturalisation doit être la consécration d'une vraie et large intégration, quitte à en limiter le nombre encore davantage. Cela éviterait des naturalisés rapides, de papier donc, sans réelle identification au pays, comme en connaissent bien des pays à la naturalisation très aisée, pour ne pas dire quasi automatique, avec les graves problèmes de rejet qui en résulte souvent et dont on ne prend conscience qu'une fois les dégâts causés et bien visibles. Ou quand la bien-pensance et la culpabilité tiennent lieu de guide politique.

En bref , il nous faut des habitants réellement actifs socialement et politiquement, ce que permet notre système politique foncièrement participatif de la démocratie directe ; la naturalisation ne  constitue alors que l'étape finale d'un processus d' identification profonde au pays au moyen d'années de pratiques et de preuves au quotidien.

Cela éviterait un nombre incroyable de problèmes.Or c'est ce que beaucoup ne veulent pas voir, et n'osent surtout pas exiger par peur de passer pour des patriotes conservateurs et nostalgiques.

En réalité, ma vision suppose une grande considération pour les immigrés puisqu'elle revient à offrir dès le départ l'essence la plus valorisée de notre système politique tant apprécié et désiré par les populations de nombre d'autres pays. Ici on ne propose pas des droits théoriques et abstraits mais la pratique de leur mise en application quotidienne dès l'arrivée dans le pays.

Cette large participation générale étant la meilleure preuve d'une vrai intégration et identification au pays, la naturalisation devient la confirmation qu'un étranger est devenu un national, si ce n'est que l'immigré peut, s'il le veut, garder certaines de ses particularités d'origine comme le veut la Suisse pluriculturelle, qui n'est ni multiculturaliste ni communautariste et dont on réalise enfin les effets destructeurs sur les sociétés d'immigration.

En retrouvant et cultivant son modèle de société, la Suisse pourra éviter les désastres de la "politique" d'immigration de nombre de pays d'immigration.

Cela revient aussi à défendre plus généralement les singularités et les souverainetés nationales contre la négation de ces dernières dont fait par exemple preuve l'UE, négation qui est précisément la cause de son démembrement et de son effondrement en cours. Notre vision assure au contraire la permanence et le long terme aux nations et les protège de la dislocation et de conflits encore à peine perceptibles et imaginables.

Pourquoi le principe de précaution ne s'appliquerait-il pas aussi à l'octroi de la nationalité, avec, en sus, une naturalisation  à l'essai, pendant même 5 à 10 ans, si des doutes subsistent. En cas d'échec, cela faciliterait aussi la déchéance de la nationalité.

Une des nouvelles propositions du Conseil fédéral, qui se veut basée sur "l'égalité", envisage l'octroi de la naturalisation facilitée aux partenaires homosexuels ! Cette "question" devrait être tranchée en parallèle avec le projet de mariage pour tous.

Faut-il souligner les dérives qui pourraient en découler. Sans doute une nouvelle "avancée" pour les bien-pensants.

Il faut savoir faire fi, contre vents et marées, des protestations des bien-pensants.

Le laxisme, tant chanté et prôné dans le camp opposé à celui défendu ici, est en réalité d'une grand irresponsabilité. Une société, encore davantage une nation entière, est un ensemble fragile. Ne pas le comprendre au nom d'idéologies apparemment généreuses revient à jouer avec le feu, ce que beaucoup sont en train de faire sans réaliser les effets qu'ils produisent. Une telle irresponsabilité n'est pas pardonnable. Il faut espérer que ces individus devront rendre des comptes.

Cela d'autant plus  qu'une grande partie des immigrés voulant devenir suisses partagent une telle vision et de telles exigences.

Uli Windisch, 27 août 2016

 

 

 

 

12 commentaires

  1. Posté par Hexgradior le

    NON à l’intégration des étrangers , OUI à leur ASSIMILATION pour devenir suisse.

  2. Posté par Christen le

    Fin aux passeports suisses distribués dans des Kinder surprise!

  3. Posté par Révolté le

    Vivement un sérieux frein aux naturalisations de n’importe qui! Bon on aura encore droit aux discours virulents des Adda Marra de gauche!

  4. Posté par Margo le

    La « nationalisation » d’étrangers, nés dans nos contrées, assistés de générations en générations .. nous ont ouvert les yeux sur la réalité : on n’a qu’un pays. Combien ne sont français ou suisses que sur les papiers, j’en vois et côtoie tous les jours. La vrai nationalité est celle de son coeur, de sa famille, de sa patrie… La bi-nationalité n’est que du pipôt pour bien des individus parasites et ingrats qui ne font que profiter des services sociaux de leurs pays d’adoption tout en ne montrant ni respect à ses citoyens, à leurs valeurs, leur religion et à leur culture. Nous savons tous qui sont les VRAIS citoyens et sont les fourbes et les nocifs.

  5. Posté par Fleeps le

    Pardon d’être pessimiste mais….en allant travailler chaque matin pour avoir de quoi vivre et satisfaire la main qui donne notre salaire mensuel, on satisfait l’économie même qui est en train de mettre notre pays en lambeaux avec une immigration et des naturalisations en masse. Par notre travail nous donnons de la puissance a des idées qui nous desservent, par notre consommation dans des grandes surfaces commerciale mondialiste Suisse et étrangère, on participe à la déconstruction de notre nation.

  6. Posté par MENOUX Claude le

    Notre constitution ne nous protège pas!

    En 1999, Arnold Kohler, Chef du Département de Justice et Police écrivait une lettre aux rédacteurs en chef de nos principaux journaux, à propos de la votation qui devait avoir lieu sur la nouvelle constitution.Une lettre qu’il n’avait pas écrite tout seul !!! Kohler, PDC, voulait que les destinataires de sa lettre apportent leur soutien au projet.

    Comment devenir citoyens américains

    Appliqué chez nous, les Ada Marra, Cesla Amarelle, et Mazzone toutes catholiques obéissant à un Etat étranger, Le Vatican, auraient du s’abstenir de toutes activités politiques.
     
    Le serment d’allégeance
     
    « Je fais serment d’abandonner et d’abjurer toute allégeance et fidélité à quelque prince étranger, potentat d’état ou souveraineté dont j’ai été précédemment le sujet ou le citoyen ; de soutenir et de défendre la Constitution et les lois des Etats-Unis d’Amérique contre tous les ennemis, étrangers ou intérieurs ; de rester fidèle à ces mêmes engagements ; de porter les armes au nom des Etats-Unis quand la loi l’exigera ; d’accomplir une tâche d’intérêt national sous administration civile dans les forces armées des Etats-Unis quand la loi l’exigera  ; et je souscris librement à cette obligeance sans réserve ni intention de fuite ; que Dieu m’aide » 

     

  7. Posté par Le Taz le

    La naturalisation est un non sens, tout comme la double nationalité, on nous bassine de principes égalitaristes depuis des décennies, qui a-t-il de moins égalitariste que la double nationalité ?

    On est suisse ou on ne l’est pas, c’est comme une femme enceinte, soit elle l’est, soit elle ne l’est pas, elle ne peut pas l’être à moitié.

    La naturalisation ne devrait-être accordée qu’à des secondos très bien intégré, des gens qui lorsqu’ils disent nous, pensent la Suisse, pas ces doubles nationaux qui bénéficient d’un passeport helvétique et qui supportent leur équipe nationale d’origine lors de compétitions sportives, c’est aussi simple que cela, n’est-ce pas Ada Marra !!!

  8. Posté par RealrecognizeReal le

    Les niveaux de langues exigés sont d’un ridicule. Personnellement, j’ai fait 3 mois dans un pays voisin et en m’investissant/travaillant j’ai passé un examen de niveau B2!

  9. Posté par Sergio Morosoli le

    On sait très bien que la gauche a tout envahi, la justice, les médias, l’enseignement et tous les postes clés de l’administration. Cependant, l’énorme bateau gauchiste a toujours plus de peine à colmater les voies d’eau qui surgissent de toutes parts. Nous assistons actuellement à une manœuvre électoraliste d’envergure sans précédent. Pour se maintenir, la gauche doit s’inventer un nouvel électorat qui lui soit favorable. Les élites gouvernementales sont prêtes à n’importe quelle compromission. Pourquoi ne pas payer des Suisses de papier pour qu’ils votent pour vous ?

  10. Posté par Gjon Haskaj le

    Article très pertinent car, et il faut le savoir, il y a beaucoup d’étrangers qui ne veulent PAS être naturalisés. Si on va dans le sens de certains politiciens, ces gens qui ne veulent pas être naturalisés devront bientôt être astreints de le faire. Donc, on est bien plus dans une intention de captation de suffrages que dans la recherche du bien commun.

  11. Posté par Christian P le

    Je connais déjà beaucoup trop de ces Suisses qui n’ont aucune fierté de leur pays. Voilà le critère qui devrait primer chez un naturalisé. Reconnaissance et fierté d’appartenir à cette terre d’accueil !

Et vous, qu'en pensez vous ?

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