Peut-on être anti-islam et pro-Aldo Stérone ?

Riposte laïque, publié le 15 février 2018 - par

Un article complaisant sur Aldo Stérone paru sur Riposte laïque il y a quelques jours m’a incité à proposer aux responsables du site de rédiger cet article à charge, histoire d’équilibrer un peu les choses et d’ouvrir les yeux à certains.

https://ripostelaique.com/avec-aldo-sterone-laffaire-mennel-sous-un-autre-angle.html

Riposte laïque est devenu le site majeur anti-islam en France, depuis sa création en 2007, ce qui relève d’une parfaite vision stratégique pour notre pays. C’est le seul positionnement qui vaille aujourd’hui, plus de 10 ans après, et qui permette de rassembler tous les patriotes contre l’ennemi qui menace le plus directement la France.

Pour autant, et malgré le niveau bien plus élevé que la moyenne nationale des contributeurs de Riposte laïque sur l’islam, certains d’entre eux persistent à être complaisants, voire à faire l’apologie d’un agent chiite, j’ai nommé Aldo Stérone.

Aquila, auteur de Pour un monde sans islam (dont je suis l’éditeur) a déjà « fait le boulot » en démontrant, preuve à l’appui, la réalité de cette accusation grave. Je me permets donc, pour mémoire, de reposter la vidéo ici :

Suite et source:

https://ripostelaique.com/peut-on-etre-anti-islam-et-pro-aldo-sterone.html

4 commentaires

  1. Posté par L'Île du docteur Moreau le

    Grave erreur de Riposte Laïque!!!
    Ne jamais faire confiance à la taupe gauchiste Jean Robin , déjà démasquée par le passé
    PEUT-ON FAIRE CONFIANCE À JEAN ROBIN qui dénonce dans ses vidéos les identitaires Boris le LAY et Conversano avec les arguments de l’extrême gauche immigrationniste ?!
    Façon limace, Jean Robin infiltre les mouvements nationalistes, anti-immigration ou afro-centré (« les orges » de Dieudonné) ou encore Oskar Freysinger, depuis les années 2000 et va ensuite moucharder les infos privées collectées dans leurs forums à la police de la pensée.
    Faites vos propres recherches sur les archives de Google :
    « Il (Jean Robin) s’était fait connaître médiatiquement en intervenant sur le site « Lesogres.org » (site de Dieudonné dont il se proclame l’ennemi aujourd’hui)
    http://kalayuga.frbb.net/t843-echanges-de-bon-procedes-alain-soral-jean-robin
    13/02/2018 Daniel Conversano répond à Jean Robin
    https://youtu.be/a6uJja0grJY?t=14m19s

  2. Posté par Marcassin le

    @ SD-Vintage
    Ci-dessous une version de l’origine du coran.
    J’ai eu la maladresse de ne pas relevé les sources et m’en excuse auprès de l’auteur de cette analyse.
    Les liens entre [] se sont plus valables, l’URL a été réattribué.
    Coran: aux origines d’un grand bricolage
    Depuis quelques décennies, des chercheurs utilisent les méthodes modernes pour aborder scientifiquement les origines de l’islam. Épigraphes, philologues, linguistes, historiens ont déjà déblayé un riche terrain.  Ils révèlent une réalité bien éloignée des récits religieux.

    Encore une belle histoire qui s’effondre. Celle de lettres descendues des nuées comme autant de petites étoiles tombant sur l’ange Gabriel et illuminant Mahomet dans sa grotte. Sans intervention humaine. En fait, seuls les tenants de la magie divine en seront étonnés: les humains ont tout fait. Le Coran n’est pas incréé et loin d’être parfait. Et ses versions ont beaucoup évolué au fil du temps.
    Sur ses origines, décrites par les chercheurs, je ne donnerai ici que quelques exemples destinés à ouvrir l’appétit des amis du savoir. Ils trouveront des liens susceptibles d’approfondir leurs connaissances en bas d’article. Disons d’emblée que le site [capucins.net] fait un remarquable résumé de l’avancée actuelle. Je lui ai beaucoup emprunté.  Des divergences existent encore sur ces sujets, mais l’histoire, la vraie, est en marche.
    Premiers textes, premiers corans
    Selon la tradition, les révélations de Mahomet (censé être mort en 632, date à retenir pour ce qui va suivre) ont été notées sur des pierres plates, des omoplates de chameaux, des nervures de feuilles de palmier et… dans la mémoire de ses disciples. Etrange, alors que le parchemin existait depuis plusieurs centaines d’années. Et qu’à propos de La Mecque, «les spécialistes s’accordent sur le fait qu’en ce lieu, à cette époque, personne ne savait écrire». (capucins.net)
    Toujours selon les historiens, le livre a d’abord été constitué de fragments, des codex (ensembles de feuilles cousues en cahier).  La recherche et le recueil de ces textes auraient commencé vers 650. Les premières versions ne contiennent pas de voyelles courtes, ni de points diacritiques permettant de distinguer les consonnes. Dans cette écriture, un mot peut avoir jusqu’à 30 sens différents. Ces textes sont illisibles pour les non-spécialistes.
    Une trouvaille extraordinaire a été faite à Sanaa (Yémen) en 1972: des milliers de manuscrits coraniques qui datent des VIIe et VIIIe siècles et dont la majeure partie doit encore être étudiée. Ils confirment déjà que le Coran officiel, censé être intouchable et intouché, a subi bien des retouches.
    Selon l’orthodoxie musulmane, c’est le calife Othman qui aurait fait une recension définitive en 656, avec quatre à sept copies envoyées dans les capitales de l’empire, puis aurait fait détruire le matériel. On n’a aucune trace de ce coran. Les spécialistes historico-critiques estiment que sa formalisation s’est poursuivie environ 200 ans après Othman.
    Les premières versions complètes apparaissent aux VIIIe et surtout IXe siècles, sous les Abbassides. Des points et des accents ont été ajoutés par des grammairiens perses afin d’éviter une fausse lecture. Ils ont aussi noté de nombreux commentaires qui expliquent les contenus incompréhensibles. C’est au terme de violentes disputes et de versions différentes que le sens a été décidé.
    La version finale, censée être celle d’Othman, a été fixée au Caire en 1923, 1300 ans après la mort de Mahomet.
    Mais même avec tous ces rajouts et explications, le saint livre ne se comprend pas aisément. Peut-être est-ce la raison de l’importance de l’apprendre par cœur. C’est plus simple que se demander pourquoi Dieu a créé un livre aussi imparfait.
    Les sourates (chapitres) sont classées non pas par ordre chronologique, mais par longueur, des versets en abrogent d’autres, sans mention, et de nombreux passages restent obscurs. On ne sait ni où, ni quand se déroulent de nombreux récits ou allusions, les personnages ne sont pas présentés.
    Le texte comprend par ailleurs de très nombreuses fautes linguistiques et stylistiques, des expressions ambiguë et des mots au sens multiple (voir cet entretien avec Sami Aldeeb maître incontesté du sujet). Les ambiguïtés représentent 20 à 25% de l’ensemble du texte.
    Certains passages restent incompréhensibles. D’autres font l’objet d’interprétations contredites par l’histoire. C’est le cas du «voyage nocturne» de Mahomet censé avoir été, en rêve, porté par une jument vers «la Mosquée sacrée» ou «Mosquée très éloignée», que les musulmans situent à Jérusalem. Or, il n’y avait pas de mosquée à Jérusalem à l’époque du prophète. La «mosquée al-Aqsa», dont le nom reprend la désignation coranique, a été construite plus tard.
    L’origine religieuse
    L’élaboration du Coran primitif s’est déroulée dans un contexte judéo-chrétien tourmenté comprenant une foule de sectes et de courants. Les recherches actuelles penchent pour une origine nazaréenne de l’islam, une tendance qui faisait une synthèse du judaïsme et du christianisme dans une optique messianique. Elle considère Jésus comme un prophète. Cette secte s’opposait vivement aux juifs traditionnels, ce qui explique la hargne antijuive du coran. Une hypothèse se précise: les premiers manuscrits coraniques seraient des brouillons de prédicateurs nazaréens qui voulaient convertir les Arabes.
    De nombreux emprunts sont faits à des religions préislamiques, par exemple [le manichéisme] («Sceau des prophètes », Bible falsifiée, révélations d’un ange dans une grotte, jeûne type ramadan, etc.) ainsi qu’aux légendes et écrits chrétiens et  juifs, la Bible en particulier. Ces récits sont souvent déformés.
    Pas de Mahomet à La Mecque
    De très nombreuses indications du Coran et des autres textes majeurs (sunna, sirah) rendent peu plausible, voire impossible, que Mahomet ait eu ses premières révélations à La Mecque. L’un des plus récents ouvrages, celui de Dan Gibson, est particulièrement convaincant. Alain Jean-Mairet a relaté dans ce blog ses découvertes majeures. Les descriptions climatiques, géologiques, géographiques et topographiques ne correspondent pas à La Mecque, mais parfaitement à Pétra en Jordanie. D’autres chercheurs estiment que c’est en Syrie que les événements décrits se sont déroulés et que les premières sourates ont été écrites.
    La Mecque était au mieux un village. Il ne se situait pas sur la route des caravanes, alors que cet élément joue un grand rôle dans les récits islamiques. Les premiers vestiges archéologiques et la mention de ce lieu sur une carte géographique datent de 900. On ne trouve pas non plus trace dans cette ville des trois déesses citées dans plusieurs versets, contrairement à leur présence attestée en Jordanie, en Syrie actuelle et dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite.
    Selon [Patricia Crone], on ne trouve de La Mecque «aucune mention, que ce soit en grec, en latin, en syriaque, en araméen, en copte, ou en une autre littérature composée en dehors de l’Arabie avant l’époque des conquêtes».
    Autre bizarrerie: quelle idée d’interdire la consommation de porc au VIIe siècle dans les révélations mecquoises, alors que le porc n’existait pas dans la région? Les chercheurs en déduisent que ces sourates ont été écrites plus au nord, en Palestine ou en Jordanie, où cette espèce était présente.
    Enfin, La Mecque n’est mentionnée que deux fois dans le Coran.
    Mahomet prophète post mortem
    Le mot Mahomet n’apparaît lui que quatre fois, et ce n’est probablement pas un prénom, mais un titre. Et même ces quatre mentions auraient été des ajouts. Pour compenser ce manque, l’orthodoxie considère que les termes de «prophète, annonciateur, avertisseur, apôtre, etc.», présents 405 fois dans le Coran, sont des mentions indirectes de Mahomet. Selon certains spécialistes, ce serait plutôt à Moïse que ces termes s’appliquent, un nom mentionné 150 fois.
    Le terme de musulman est apparu vers 720, près d’un siècle après la mort du prophète.
    Sur le plan numismatique, la croix figure sur les pièces de monnaie califales jusqu’en 696. C’est avec le calife Abd al-Malik vers 700 que commence le processus de disparition du symbole chrétien.
    L’empreinte de l’araméen
    L’écriture arabe a été créée par des moines chrétiens à partir du nabatéen, du syriaque et de l’araméen vers l’an 400, près de Bagdad. La langue était parlée par les tribus arabes. Les toutes premières et rares inscriptions en arabe dans le Hedjaz, région de La Mecque, datent de 652, soit 20 ans après la mort de Mahomet. Elles ne se multiplieront qu’un bon siècle plus tard. C’est une raison de plus pour exclure que le prophète ait vécu à La Mecque au temps de ses premières révélations.
    L’influence de l’araméen éclaire beaucoup les premiers écrits coraniques, dont les manuscrits de Sanaa. Un grand nombre de termes sont issus de cette langue comme «islam», «musulman», «ramadan». Mais l’arabe est considéré dans la doxa musulmane comme la langue qu’Allah parle avec les anges depuis avant la fondation du monde. Et le Coran est censé être écrit en «arabe pur».
    Un linguiste allemand, Christoph Luxenberg, a montré que de nombreuses obscurités et non-sens du Coran s’éclairent si l’on recherche le sens des mots et des tournures grammaticales non pas dans la langue arabe, mais dans l’araméen parlé en Syrie. Les fragments de Sana comportent des «aramaïsmes» en très grand nombre. Des mots et des formes ont été ôtés des versions ultérieures afin de garder l’idée de «l’arabe pur».
    Le grand nombre de termes et de formes venus du syro-araméen présents dans le Coran indique que son origine se trouve plutôt à Médine ou plus au nord, dans le cœur du territoire syro-araméen. Mais pas à la Mecque qui se trouvait en dehors de cette aire linguistique.
    Un exemple de ces recherches: les versets sur les houris, ces jeunes vierges peuplant le paradis. Ils sont particulièrement difficiles à comprendre. En fait, nous apprend Christoph Luxenberg, le mot houri du Coran dérive de la racine araméenne hur, qui signifie grappe de raisin. Par quelles contorsions sémantiques les auteurs du Coran l’ont-ils traduit par jeunes vierges et comment ont-ils bricolé les versets qui s’y rapportent? Je vous invite à lire le résumé de la brillante démonstration de Luxenberg, résumé qui se conclut ainsi: «Retenons que sa recherche dans la grammaire et le vocabulaire araméen résout tous les problèmes de ces versets de façon simple, sans avoir à imaginer des interprétations par des allégories, ou par des hypothèses ad hoc sur ce qu’aurait pu être le dialecte de La Mecque ou l’arabe du paradis, ou encore par des explications qui prétendent que blanc signifie noir, ou par des sous-entendus qui conduisent à dire que blanc signifie jeune fille et gonflée adolescente. (…) ce choix était probablement fondé (…) sur la volonté d’occulter la présence des nazaréens, de leur langue et de la valeur symbolique qu’ils attachaient au vin et à la vigne.»

  3. Posté par miranda le

    Quelle aventure que de savoir « décoder » ce qui se dissimule dans le discours de « l’autre ». En tout cas merci de nous y aider.

    Si c’est seulement l’Islam sunnite « conquérant » que dénonce Aldo Stérone, c’est pire que désolant.. Car l’Islam Chiite dans lequel, il n’est pas disposé à vivre, a eu son heure de gloire en cruautés en tout genre.
    Se souvient-il d’une phrase de notre cher Ayatollah Khomeini : « ce n’est pas grave si l’Iran disparaît, pourvu qu’il y ait « l’oumma ». Si ce n’est pas l’expression d’ un mondialisme de plus, alors c’est quoi?
    ALDO, on attend une parole « VRAIE » maintenant. Seras-tu à ce rendez-vous?

  4. Posté par SD-Vintage le

    C’est vrai, je l’avais constaté à une époque, c’est un chiite, ou c’était puisque à l’époque malgré son désir de rester musulman, il se posait beaucoup de questions. Sinon, il avait même invité un mollah (chiite donc) dans sa voiture. Mais le chiisme est très varié.
    L’intérêt de ses vidéos est de faire connaître les sources de l’Islam sunnite majoritaire. Et ses mensonges et massacres. Après avoir regardé ses vidéos où il remet en question la validité de certains versets du Coran, on se demande si ce livre a eu un jour une version originale.

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